À la Une: le retour au pays des 22 congolais qui étaient bloqués au Soudan
Publié le :

« Ils sont rentrés hier à Kinshasa, la plupart sont des étudiants », raconte Radio Okapi. Ils étaient bloqués au Soudan, depuis le début de la guerre en avril dernier. Une guerre qui a coûté la vie à 10 congolais tués début juin, « lors d'un bombardement sur le campus de l'université internationale d'Afrique, située à Khartoum » rappelle radio Okapi.
L'ACP, l'agence congolaise de presse, se fait aussi l'écho du retour en RDC de ces 22 congolais, « des adultes, mais aussi deux enfants », précise-t-elle. « Ils ont été pris entre les feux de deux frères ennemis. Sortir vivant à relevé pour eux d'un parcours du combattant ».
Vladimir Poutine et le sommet des Brics
Le président russe ne participera pas à ce sommet qui rassemblera en Afrique du Sud, les pays émergents : le Brésil, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. La Russie devrait participer, mais seulement virtuellement. « La présence de Vladimir Poutine constituait un dilemme pour Pretoria qui, en tant que membre de la cour pénale internationale, aurait dû appliquer le mandat d'arrêt international lancé à son encontre » écrit Jeune Afrique.
« L'annonce du président russe épargne un épineux dilemme à Pretoria, qui préside les Brics, et refuse de condamner l'invasion russe de l'Ukraine. Arrêter Vladimir Poutine, ç’aurait été une déclaration de guerre à la Russie. »
Le Monde, de son côté, publie la photo de Vladimir Poutine et Cyril Ramaphosa, tout sourire. Une poignée de main très récente, il y a à peine un mois à Saint-Petersbourg. « Après des mois de spéculations, l'Afrique du Sud et la Russie, ont finalement mis fin au psychodrame qui hantait Pretoria, à l'approche du sommet des Brics » précise le Monde.
L'absence de Vladimir Poutine au sommet des Brics, qui fait couler beaucoup d'encre
« Ce sera donc sans Poutine constate Wakatsera. Alors que tous s’attendaient à ce que l’ours russe du Kremlin brave le mandat d’arrêt international lancé contre lui par la Cour pénale internationale (CPI) », un simple communiqué de presse émanant de la présidence sud-africaine en fait l'annonce, « le sommet des BRICS en août prochain, ce sera sans Vladimir Poutine ».
L'observateur Paalga lui aussi évoque « l'ours russe » et pose la question : « Cyril Ramaphosa pouvait-il le mettre en cage ? » Avec à l'appui, là encore une photo, celle de Vladimir Poutine chuchotant à l'oreille du président sud-africain.
Pour le Point Afrique, l'absence de Vladimir Poutine, est une épine en moins dans le pied de la présidence sud-africaine. « Dans une interview récente avec un média local, le vice-président sud-africain, Paul Matashile, a indiqué que son gouvernement cherchait à convaincre Vladimir Poutine, de ne pas venir au sommet ».
« Vladimir Poutine échappe à son arrestation en Afrique », titre de son côté, Afrik.com. « Le président russe ne veut pas courir le risque de se faire arrêter en Afrique du Sud ». Et ce n'est pas la première fois que Pretoria se trouve dans ce cas de figure. « On se rappelle qu'en 2016, l'Afrique du Sud avait refusé d'arrêter le président soudanais de l'époque, Omar el-Béchir, alors qu'il était sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Un nouveau refus de Pretoria de se plier aux exigences de la CPI passerait sans doute très mal. »
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne