Revue de presse Afrique

À la Une: la Côte d’Ivoire tient son nouveau gouvernement

Publié le :

Robert Beugré Mambé nouveau Premier ministre ivoirien.
Robert Beugré Mambé nouveau Premier ministre ivoirien. © gouv.ci
Publicité

« Tout va vite » écrit Koaci. Au lendemain de la nomination surprise de Robert Beugré Mambé au poste de Premier ministre, on connait désormais les visages de ce nouvel exécutif. Verdict : « Très peu de changement » commente Jeune Afrique, qui évoque « un remaniement a minima ». La nouveauté, c'est le ministère des Affaires étrangères qui revient à Kacou Houadja Léon Adom parce que la précédente titulaire du poste Kandia Camara vient d'être élue présidente du Sénat.

Et puis, à trois mois de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire, Claude Paulin Danho est évincé du ministère des Sports. Portefeuille qui incombe désormais à Robert Beugré Mambé !

Ce dernier point n'a pas échappé à l'œil de la presse burkinabè

« Beugré Mambé chausse des crampons pour jouer un match capital » peut-on lire dans l'Observateur . Le site s'interroge, « que le chef du gouvernement cumule des fonctions régaliennes comme la Défense, les Finances ou encore les Affaires étrangères, on a coutume de le voir mais sauf erreur ou omission, c’est la première fois dans les annales politiques ivoiriennes pour ne pas dire africaines, que le PM s’adjuge le département des Sports. »

« On prend les mêmes et on continue jusqu’à….. la CAN ! » titre pour sa part Wakat-séra. Le quotidien l'affirme, l’objectif est clair pour Alassane Ouattara : « réussir sa Coupe d’Afrique des nations ». Et pour le président qui de mieux capé que Robert Beugré Mambé qui a sur son CV l'organisation des jeux de la francophonie de 2017. Aujourd’hui au Faso renchérit, « Ouattara émonde et garde une équipe qui gagne ».

Autre grand titre dans la presse : Ousmane Sonko qui entame une nouvelle grève de la faim au Sénégal

C'est écrit en grande lettre rouge en Une de Sénépluss. Le leader de l'opposition l'a fait savoir hier via un message publié sur Facebook. Un geste en solidarité, dit-il, avec les « patriotes injustement arrêtés » et pour protester contre sa propre détention, appelant ainsi à la résistance contre la « dictature » du président Macky Sall.

Sonko, « un patient si spécial » titre pour sa part le Quotidien. Il est toujours en observation à l'hôpital « devenu une annexe de l'Administration pénitentiaire ». Le journal évoque un accord avec les autorités, pour lui permettre de purger sa détention à l’hôpital Principal. Cette faveur, commente le site d'information, coute « 150 mille francs CFA par jour au contribuable ».

Une information reprise en chœur par de nombreux médias, notamment par Rewmi qui s'interroge : « Sonko : Patient ou Prisonnier ? »

La relation entre la France et le Tchad s'affiche en Une de la presse tchadienne

« Une relation ancrée dans l'histoire depuis la période coloniale traversée actuellement par une phase de questionnement profond » écrit Tchad Info. Un sujet qui revêt une importance particulière ce mercredi car Mahamat Idriss Deby est en déplacement à Paris. Le président de la transition doit rencontrer Emmanuel Macron, le chef de l’État français. L’occasion d’aborder en profondeur leur relation bilatérale, l'occasion de repenser « le partenariat dans un contexte sahélien en mutation ».

« La "Black Tax", entre tremplin et fardeau pour les jeunes actifs Africains »

Et puis, on termine avec cet article dans Le Monde Afrique La black tax est une sorte d'impôt familial, une redistribution des travailleurs à leur famille élargie ou à leur village. Des sommes qui peuvent parfois être très conséquentes.

Quand Dennis était étudiant, il avait un petit boulot mais l'argent que cet élève modèle recevait tous les mois servait à payer les frais de scolarité de ses autres frères et sœur. « Le petit dernier sera diplômé l’année prochaine, j’attendais ça avec tellement d’impatience ! » dit-il en riant.

Aujourd'hui, il a 38 ans, il est architecte et il a financé l’éducation de sept autres enfants, qu’il n’a parfois jamais rencontrés. Ça représente des dizaines de milliers d'euros. Il ne s'en plaint pas, d'ailleurs lui aussi a profité de ce système, de ses « anges gardiens ».

Mais dans certains cas, à force de pression psychologique des familles, à force de non-dits, de tabous, on peut arriver à de l’anxiété, voire de la dépression. Steve, lui, a décidé de ne plus payer. Il prévient, « le prix de l'indépendance c’est une guerre froide » entre lui et le reste de sa famille.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
  • 04:17
  • 04:15
  • 04:27
  • 03:54
  • 07:11