À la Une: les manifestations contre la vie chère au Nigeria
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« Manifestations contre la vie chère et la flambée des prix », titre AfricaNews. « Des milliers de jeunes nigérians ont envahi la rue ce jeudi [1ᵉʳ aout 2024] pour protester contre la crise du coût de la vie, la plus pénible que le pays ait connue, depuis une génération », ajoute le site d'information.
À Kaduna, le Guardian a remarqué des « tensions et des achats de panique sur les marchés, en raison des manifestations (...) au moment même où des agents de sécurité ont été déployés pour assurer la surveillance de lieux stratégiques afin d'empêcher le chaos provoqué par les manifestations contre la pauvreté ». Le Guardian qui cite également des propos tenus par le gouverneur de l'État de Kaduna, qui reconnaît « les difficultés économiques », auxquels sont confrontés les Nigérians, tout en ajoutant que le président Bola Tinubu « a la tâche difficile de nettoyer le désordre laissé par les administrations précédentes ».
De leur côté, nous dit AricaNews, « les organisations de défense des droits de l'homme et les activistes ont exprimé leurs inquiétudes quant à une possible répression des manifestations ». Des affrontements avec les forces de l'ordre ont eu lieu à Katsina, signale d'ailleurs le Guardian. Alors que selon le Vanguard, « 13 manifestants et un policier auraient été tués dans le pays », lors de ces manifestations contre la vie chère.
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Génocost
De quoi s'agit-il précisément ? Actualité.CD le définit ainsi : « cette journée rend hommage aux dizaines de millions de morts, aux victimes des violences sexuelles liées aux conflits utilisés comme armes de guerre ou victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, ainsi qu’aux personnes qui leur ont apporté assistance », en RDC. Certains organes de presse parlent de « génocide congolais ». C'est le cas d'info.cd, selon lequel « deux jours de deuil ont été décrétés au Congo-Central ».Info.CD relate le culte œcuménique organisé hier, le 1ᵉʳ aout 2024, à Matadi, en « témoignage d'affection », aux Congolais « victimes de la guerre injuste imposée par les rebelles rwandais du M23 ».
Mediacongo.net précise de son côté, que « la commémoration du génocide congolais vise à lutter contre le silence, la banalisation, le déni de justice et l’oubli des crimes graves commis en RDC ». Journées de commémoration auxquelles n'assiste pas le président Félix Tshisekedi, qui est en Belgique pour soigner une hernie discale. Plusieurs médias congolais publient une photo récente où l'on voit le président, le cou entouré d'une minerve.
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Enfin, au Cameroun, la disparition d'une personnalité des médias
« Suzanne Kala Lobè, figure du journalisme camerounais nous a quittés », titre Afrik.com, qui la présente ainsi : « éditorialiste influente et voix indomptable du paysage journalistique au Cameroun, Militante de gauche et fervente défenseuse de l’alternance politique, Suzanne Kala Lobé a marqué son époque par ses opinions tranchées et sa passion pour le débat ». Afrik.com cite l'un de ses proches : « Vous pouviez faire deux jours de débat autour d’un sujet », selon Séverin Tchounkeu, « très ému par la disparition de son amie et collaboratrice », et que vous pouvez entendre aussi sur RFI ce matin.
« Le SNJC, le Syndicat national des journalistes, pleure Suzanne Kala Lobé », titre de son côté ActuCameroun. « Notre presse vient de perdre ainsi, non seulement l’une de ses plumes adultes, mais aussi une meilleure combattante pour une presse libre. De reporter à éditorialiste, elle a franchi toutes les étapes de la rédaction ». Autre réaction, celle de l'écrivaine Calixthe Belaya, dans le Journal du Cameroun : « Elle m’expliquait le monde, ses pièges à éviter, ses mesquineries à esquiver, et la capacité de toujours répondre comme il faut à toutes les questions ». Enfin, Afrik.com parle d'une « vie dédiée à l'Afrique ». « Fière de son africanité, Suzanne Kala Lobè ne cessait de revendiquer une place de choix pour l'Afrique, dans le monde ».
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