Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: comme une vague d’optimisme

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Les lieux de culture et de loisir sont très fréquentés depuis leur réouverture, le 19 mai 2021.
Les lieux de culture et de loisir sont très fréquentés depuis leur réouverture, le 19 mai 2021. © AP - Francois Mori
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« Ça va mieux… » constatait déjà la presse hier. Le moral des Français remonte, avec la pandémie qui décroit et les beaux jours qui apparaissent. La Croix poursuit le mouvement ce mercredi avec ce grand titre : « C’est la reprise ! » En effet, constate le journal, « les terrasses de café sont prises d’assaut, les clients reviennent en force dans les magasins, les lieux de loisirs – salles de sport, cinémas, musées – retrouvent peu à peu leurs habitués et les salariés en télétravail s’apprêtent à reprendre le chemin e l’entreprise. Après l’ouverture de la vaccination à tous les adultes depuis le 31 mai et la levée progressive des restrictions sanitaires, l’espoir d’une sortie de la crise se renforce et tous les indicateurs économiques confirment une nette reprise de l’activité en mai qui place la deuxième partie de l’année sous les meilleurs auspices. »

Restos, cinés : ça repart en flèche !

Mediapart prend l’exemple de la restauration : « autorisés depuis le 19 mai à rouvrir leurs terrasses après plus de six mois de fermeture, les professionnels de la restauration accueillent avec soulagement l’afflux de clients et attendent la nouvelle étape du 9 juin. : couvre-feu repoussé à 23 h et réouverture partielle en intérieur. "Ma base de clients fidèles est là, et c’est même le feu. Physiquement, c’est dur, on est comme des machines qu’il faut relancer, mais ça va bien !" », affirme ce propriétaire du restaurant à Chassieu, près de Lyon, interrogé par le site.

Même affluence dans les cinémas : « Redémarrage en fanfare », s’exclament Les Échos. « "Exceptionnel", "extraordinaire", "formidable". Les professionnels ne cachent pas leur enthousiasme pour qualifier la réouverture des cinémas. Depuis le 19 mai, les Français se sont, en effet, précipités dans les salles obscures. Les cinémas ont enregistré plus de 3 millions d'entrées depuis la réouverture du 19 mai. La première semaine a été remarquable, en dépit de la jauge de spectateurs à 35 % et du couvre-feu. »

L’économie française : « du solide… »

Et pour ce qui est de la reprise attendue en ce deuxième trimestre, Olivier Dussopt, le ministre en charge des Comptes publics se montre plutôt optimiste dans Le Parisien : « on ne va pas dans le mur et l’économie française est solide. Elle a fait preuve d’une résilience sans pareil, les chiffres le montrent. L’investissement des entreprises a tenu, le pouvoir d’achat a même légèrement augmenté. On nous annonçait la suppression d’un million d’emplois, quand nous en avons perdu 300.000. C’est 300.000 de trop bien sûr, mais nous avons limité les dégâts. »

Et à propos des impôts, assure Olivier Dussopt : « nous sommes fidèles à notre parole. Nous avons une certitude : on ne sort pas d’une crise en augmentant les impôts. »

Vers la fin du diesel

A la Une également, « l’ère de l’après-diesel », c’est le grand titre des Dernières Nouvelles d’Alsace. « Après Grenoble, Lyon et Paris intra-muros, les véhicules diesel d’avant 2006 n’auront plus le droit de circuler en semaine dans le Grand Paris. » Les automobilistes sont-ils prêts ? « Pas trop… », estime le journal.

C’est de « l’écologie punitive », fulmine pour sa part Le Figaro. « Au nom de la défense de l’environnement, on avait convaincu des millions de Français de rouler au diesel. Pour la même cause, on les somme désormais de mettre leur voiture au rebut. »

Un retrait français du Sahel ? Pas de précipitation !

Enfin « le Mali entre putschs et déliquescence » : Le Monde revient sur le coup de force du colonel Goïta à Bamako.

« C’est une très mauvaise nouvelle, estime le quotidien du soir, pour les partenaires du Mali – africains, onusiens, européens – qui, depuis près d’une décennie, sans compter les millions d’euros dépensés, échouent à créer un environnement propice à l’émergence d’un système politique stable et démocratique. C’est aussi un rebondissement désastreux pour le Mali lui-même, car ce troisième putsch en dix ans est le symptôme du pourrissement d’un Etat évanescent. »

À lire aussi : Le Mali dans l'attente de la nomination du futur Premier ministre

Emmanuel Macron a donc haussé le ton en menaçant de retirer les soldats français du Sahel. Toutefois, pointe Le Monde, attention ! : « un retrait précipité offrirait en réalité aux groupes armés djihadistes l’occasion inespérée de revendiquer une victoire physique et psychologique sur l’une des armées les plus puissantes du monde. Le colonel Goïta le sait. Les rodomontades françaises ne l’impressionnent peut-être pas. La déliquescence de son pays, en revanche, devrait l’alerter. »

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