À la Une: l’alerte au variant indien du coronavirus qui fait trembler les Britanniques
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À la Une du journal Le Parisien… Le Royaume-Uni est, en Europe, le pays « dont la situation inquiète le plus », alerte ce quotidien. Lequel y signale « une augmentation assez notable du nombre de nouveaux cas quotidiens de Covid-19, passé d’un peu plus de 2 000 à près de 4 000 en vingt jours. Sur la semaine qui vient de s’écouler, la hausse atteint 40% », souligne ce journal.
La raison ? En grande partie la propagation du variant dit « indien », baptisé Delta par l’Organisation mondiale de la santé. Désormais dominant outre-Manche (plus de 50% des nouveaux cas séquencés chaque jour), il est plus transmissible que les souches d’origine et « il est très probable » qu’il le soit aussi « nettement plus » que le variant dit « britannique ».
Le Parisien pointe enfin qu’en France, « 54 épisodes d’au moins un cas positif à ce variant ont été recensés ».
De son côté, Le Figaro emprunte ce matin la piste chinoise de la présumée origine du coronavirus. Menant à la ville de Wuhan, cette piste mainte fois évoquée, jamais prouvée, pointerait ainsi la Chine du doigt :
« La piste du laboratoire chinois se précise », affirme Le Figaro, en référence à la traque des enquêteurs américains qui pointent « la possibilité d’une "fuite de laboratoire" survenue à l’automne 2019 à l’Institut de virologie de Wuhan ». Ce quotidien se fonde aussi sur « la révélation selon laquelle plusieurs scientifiques de (cet institut) auraient été hospitalisés dès novembre 2019 », souligne-t-il.
Info ou intox ? De toute façon, « la preuve irréfutable d’un mensonge d’État sera difficile à obtenir », admet Le Figaro. Alors, à défaut de preuve, ce quotidien suggère que les laboratoires de virologie soient « surveillés d’aussi près par la communauté internationale que les arsenaux nucléaires ou chimiques », y compris les laboratoires civils, « où des Docteur Mabuse jonglent avec la mort ».
En France, le recul de l’âge légal de départ à la retraite refait surface. Cette disposition de la « mère des réformes » voulue par Emmanuel Macron (et retardée par la crise du coronavirus) pourrait bien être très vite à l’agenda :
Et c’est ce matin dans Le Parisien qu’est lancé « le compte à rebours ». Car, selon ce quotidien, « l’idée d’une grande conférence sociale, fin juin courant juillet, infuse en ce moment à l’Élysée ».
Le Parisien signale qu’une version « Retraite 2 » serait « déshabillée de ses contours de projet de société, donc de la réforme systémique par points ».
Rappelant le contenu d’une note gouvernementale que ce même journal avait révélée l’an dernier, Le Parisien souligne que les auteurs (de ladite note) préconisaient notamment de « relever progressivement l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, contre 62 actuellement », pointe ainsi Le Parisien.
Ce rectificatif à présent, au sujet de la Côte d’Ivoire et de votre revue de presse Afrique d’hier, vendredi :
À la même heure, en effet, j’ai cité le site Mondafrique selon lequel un sondage de Médiamétrie donnait deux fois plus de popularité à Laurent Gbagbo qu’à Alassane Ouattara.
Aujourd’hui, la société Médiamétrie répond qu’elle n’a jamais fait de sondage politique, que sa filiale ivoirienne Omedia n’en fait plus depuis deux ans et que les informations sur la popularité actuelle des hommes politiques en Côte d’Ivoire ne peuvent donc en aucun cas provenir de sondage de Médiamétrie ou de sa filiale Omedia.
Enfin, après deux jours de garde à vue dans le cadre de l'affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, Michèle Marchand, « la papesse de la presse people », a été déférée hier :
C’est le site du Parisien qui le révèle ce « défèrement ». Directrice de l’agence Bestimage mais aussi « proche du couple Macron », souligne ce journal, Michèle Marchand, quarante-huit heures durant, a été entendue « dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le Parquet national financier pour subornation de témoin et association de malfaiteurs » après la rétractation, depuis le Liban, en novembre dernier dans Paris Match puis sur BFMTV, de l’intermédiaire Ziad Takieddine, dans le dossier des financements de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2007.
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