Le Quad… autrement dit le forum quadripartite regroupant États-Unis, Australie, Inde et Japon pour contrer la Chine dans la zone indo-pacifique. La France en est exclue.
Le Quad, (ou QSD, pour Dialogue de sécurité quadrilatéral), est cette sorte d’alliance informelle des grands pays riverains de la zone indo-pacifique chère aux États-Unis et qui vise, explique Le Figaro, à contenir les « velléités expansionnistes » de la Chine. L’Empire du milieu est notamment soupçonné par l’Amérique de vouloir, dans la sphère indo-pacifique, « contrôler les routes du commerce et les investissements, l’accès aux matières premières et aux technologies sensibles, de placer sous sa coupe la mer de Chine du sud et de reconquérir Taïwan, lever de rideau probable d’une troisième guerre mondiale », complète ce quotidien. N’en jetez plus !
Dans cette région du monde, la France est très présente. Mais même si le Quad venait à être élargi à des pays comme la Nouvelle-Zélande, le Vietnam et la Corée du Sud, la France est « sèchement rejetée de l’anglosphère », comme on vient de le voir avec la crise des sous-marins australiens, souligne Le Figaro.
Rien ne va plus entre Alger et Rabat. Un mois après la rupture des relations diplomatiques entre ces deux capitales du Maghreb, l’Algérie vient de franchir un nouveau pas en interdisant aux avions civils et militaires marocains de survoler son espace aérien.
Attention, la situation « peut déraper à tout moment et déboucher sur une confrontation militaire », prévient un expert des relations algéro-marocaines dans Libération, qualifiant de « coup de poker » la décision d’Alger. Toutefois, admet-il encore dans Libé, on assiste sans doute ici à l’usage des « vieilles ficelles nationalistes et patriotiques pour détourner le regard des véritables problèmes ».
Dans Le Figaro, un autre « expert » ne dit pas autre chose, se référant à la formule selon laquelle « souvent pour l’Algérie, la politique étrangère est la continuation de la politique intérieure par d’autres moyens ». Comme l’explique ce journal, le pouvoir algérien chercherait ainsi à « détourner l’attention de sa population, qui le rejette (…), et lui reproche la mauvaise gestion de la pandémie de Covid et celle des incendies de l’été dernier en Kabylie ».
En France, les téléphones de cinq ministres ou secrétaires d’État, actuellement en fonction au sein du gouvernement, ont été infectés par le logiciel espion Pégasus.
Les téléphones de Jean-Michel Blanquer, Jacqueline Gourault, Julien Denormandie, Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu ont été piratés par Pegasus, révèle le site Mediapart. Le journal en ligne signale également que le téléphone « d’au moins une personne de la cellule diplomatique de l’Élysée est également concerné par la présence de marqueurs d’infection numérique » du logiciel Pégasus.
En France encore, la pré-campagne électorale crève l’écran. Les chaînes de télévision rivalisent d’initiatives médiatiques pour créer l’événement.
Pas moins de deux débats politiques hier soir à la télé. Et à la même heure ! Sur une chaîne du service public, un débat entre l’ex-LR Valérie Pécresse et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ; sur une autre, privée celle-là, un débat entre le toujours pas candidat déclaré Éric Zemmour et la figure de proue de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.
« Cette fois, la campagne présidentielle est bel et bien lancée, constate Le Parisien. La guerre des chaînes aussi » et cette guerre médiatique « ne fait que commencer », prévient ce journal, qui y voit une vraie « foire d’empoigne ».
« Avec ces deux premiers duels, le décor de la présidentielle est en train de changer, souligne ce quotidien (…) La cuvée 2022 marquera sans doute une rupture, avec davantage de duels » qu’auparavant, Le Parisien décryptant ainsi un « spectacle » qui risque de provoquer « violence verbale » et « simplification des enjeux ». Que le spectacle commence !
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