À la Une: le dilemme de la troisième dose ou non de vaccin pour contrer l’interminable épidémie
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Confronté au retour du coronavirus, Emmanuel Macron est face à un choix délicat
« Jamais deux injections sans trois ? », se demande Le Journal du Dimanche, au sujet d’une éventuelle troisième dose de vaccin pour les adultes. Comme le souligne cet hebdomadaire, « l'idée semblait incongrue il y a quelques jours encore mais elle s'immisce dans le débat ». Etant rappelé qu’en France, la troisième injection est réservée aux plus de 65 ans, aux personnes vulnérables jeunes ou aux soignants, Alain Fischer, le « Monsieur Vaccin » du gouvernement dit au JDD qu’il y est certes « opposé », mais que sa position « pourrait changer au vu de nouvelles données ou si la circulation du virus s'accélérait ».
Que va dire Emmanuel Macron mardi soir ? « C'est mardi matin que l'exécutif devrait trancher, lors d'un conseil de défense sanitaire, énonce prudemment Le Journal du Dimanche : au menu, l'association ou non de la validité du passe à une deuxième injection (pour ceux qui n'ont reçu qu'une dose de Janssen) ou une troisième injection ».
Dans Le JDD, un « ténor » de la majorité dit qu’opter pour la coercition en intégrant la dose supplémentaire au passe sanitaire poserait « un vrai problème politique », en remarquant que si le rappel devient « nécessaire tous les six mois, et qu'il est la condition du passe sanitaire, ça veut dire qu'on entre dans la logique d'un passe permanent ». Réponse mardi.
Par définition, sa parole est rare, mais la grande muette parle cette semaine
Le nouveau chef d’état-major des armées françaises a accordé sa première grande interview. C’est dans l’hebdomadaire Le Point que le général Thierry Burkhard se prononce sur tous les sujets d’actualité concernant les militaires. De l’affaire des sous-marins à la force « Barkhane », en passant par la politique de défense européenne, il dit tout, le nouveau « CEMA », comme disent les hommes en treillis lorsqu’ils parlent de leur chef d’état-major suprême. Brillant officier de la Légion (une première à la tête des armées française), Thierry Burkhard assure qu’au Sahel, « le rôle meneur de la France doit aussi être celui de rassembleur ».
Au-delà de l’Afrique, et plus généralement, la mission des armées françaises est de « gagner la guerre avant la guerre », formule le général Burkhard, en évoquant la logique de « découragement de l’adversaire », avant de souligner dans Le Point que la France est « une nation de la zone Indo-Pacifique ».
Mais il y a loin de ces « prétentions stratégiques » à la « réalité », énonce Le Canard Enchaîné. L’impertinent hebdomadaire publie ainsi un extrait d’un document de la commission des Finances de l’Assemblée nationale rédigé par le député Les Républicains François Cornut-Gentille. En date du 26 octobre, ce document souligne le « risque de décrochage de la marine française, dans un contexte de réarmement naval généralisé ». A l’état-major, on déplore qu’aussi bien en Méditerranée que dans le Pacifique, « la marine n’a pas les moyens de répondre à ses ambitions », pointe Le Canard Enchaîné.
Les Beatles pour conclure
ou plutôt l’un des quatre musiciens de ce groupe de rock, Paul McCartney, qui commente plus de 150 de ses chansons dans un livre-fleuve...
Neuf cents pages et même davantage, en deux volumes, rédigées avec l’essayiste américain Paul Muldoon ; cet ouvrage sobrement intitulé Paul McCartney, Paroles et Souvenirs de 1956 à aujourd’hui est publié en France chez Buchet-Chastel. Et cette semaine, c’est l’hebdomadaire L’Obs qui en publie quelques extraits.
Dans cet ouvrage, les deux Paul – McCartney et Muldoon – se sont évertués à consigner des souvenirs inédits. Témoin la chanson Yesterday, dont McCartney dit avoir entendu l’air « quelque part en rêve », dont il a composé la musique « au saut du lit » devant un clavier en 1965, avant d’en chercher longtemps les paroles, qu’il achèvera lors d’un voyage en voiture entre Lisbonne et Albufeira, au Portugal. Paul McCartney présentera ensuite Yesterday aux trois autres Beatles.
Je ne vois « pas trop comment jouer de la batterie là-dessus », dira Ringo Starr. Je ne suis « pas certain de réussir à y intégrer une partie de guitare », ajoutera George Harrison. Tu devrais « l’interpréter tout seul », proposera John Lennon à Paul McCartney, car il s’agit « vraiment » d’un « morceau solo »… Dans le livre, McCartney souligne qu’à l’époque, « une telle décision, ce n’était pas rien, car jamais on n’avait procédé ainsi en studio. On avait toujours enregistré tous ensemble ». Quatre ans plus tard, les Beatles se séparaient.
Mais la légende demeure, à jamais. Comme le formule l’hebdomadaire L’Obs, « Paul McCartney, c’est l’autre reine d’Angleterre », c’est aussi un « romancier chantant ».
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