Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: Ciotti ou Pécresse, l’heure du choix pour Les Républicains

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Valérie Pecresse (G) du parti de droite Les Républicains (LR) s'exprime à côté de Michel Barnier (au centre) et Eric Ciotti du parti de droite Les Républicains (D) lors du débat entre les candidats des Républicains (LR) à l'élection présidentielle française simultanément sur "FRANCE 2" et sur la radio France Inter à Paris, le 30 novembre 2021. (Illustration)
Valérie Pecresse (G) du parti de droite Les Républicains (LR) s'exprime à côté de Michel Barnier (au centre) et Eric Ciotti du parti de droite Les Républicains (D) lors du débat entre les candidats des Républicains (LR) à l'élection présidentielle française simultanément sur "FRANCE 2" et sur la radio France Inter à Paris, le 30 novembre 2021. (Illustration) © JULIEN DE ROSA / AFP
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Second tour de l’élection primaire fermée au sein du parti de droite Les Républicains. D’Eric Ciotti, arrivé en tête au premier tour, avant-hier, à Valérie Pécresse, qui a reçu le soutien des trois perdants dudit premier tour, qui va l’emporter aujourd’hui et devenir ainsi le candidat ou la candidate Les Républicains à l’élection présidentielle de l’an prochain en France ? Réponse en début d’après-midi, alors que les militants LR continuent de voter pour départager les deux finalistes.

Lesquels se sont gardés de s’affronter publiquement. Et pour cause, puisque, explique Le Figaro, « quand on regarde de près, il n’y a pas d’un côté un candidat qui prône l’alliance avec Zemmour (ou Le Pen) et une candidate qui la dénonce ; mais deux finalistes qui veulent tenir une ligne permettant aux électeurs de Zemmour ou de Le Pen de retrouver des raisons de voter LR. Ce qui est la clé d’un accès au second tour en avril prochain ».

Un vote, en tout cas, qui pourrait bien être tout sauf une formalité pour Valérie Pécresse 

Oui car même si, dès jeudi soir, Michel Barnier, Xavier Bertrand et Philippe Juvin ont clairement exprimé leur soutien à la présidente de la région Ile-de-France, « les choses ne sont pas si simples et beaucoup vont cogiter jusqu’à ce samedi 4 décembre à 14 heures », heure tout à la fois française et limite pour voter, pointe Le Parisien.

Selon ce journal, « les militants pro-Barnier ne sont pas emballés par Pécresse ». Après avoir « pris le pouls » des adhérents de son département, un président de fédération dit même à ce quotidien que « c’est plus serré qu’on pourrait imaginer ». Selon lui, le report de voix de l’électorat pro-Barnier pour la présidente de l’Île-de-France « ne va pas de soi ».

Ce ralliement pour Éric Zemmour à présent, celui de Jean-Frédéric Poisson :

L’ancien député conservateur et président du parti VIA (l’ex-Parti Chrétien Démocrate) annonce renoncer à son ambition présidentielle pour soutenir la candidature d’Éric Zemmour. « Il est mieux placé que moi », dit Jean-Frédéric Poisson au Parisien, en évoquant Éric Zemmour. « J’ai pris la décision d’aller à son meeting de Villepinte (demain) après-midi ».

Le site du Parisien présente par ailleurs le slogan de la campagne Zemmour 2022. Référence à Napoléon, ce slogan est « Impossible n’est pas français ». Le Parisien en ligne signale également que, dans la foulée du meeting de Villepinte, demain après-midi, « le site Internet du parti (d’Éric Zemmour) sera lancé avec la possibilité d’adhérer en ligne. Contrairement à Emmanuel Macron, qui avait décidé de rendre l’adhésion possible en un clic gratuitement, il a été décidé de fixer à 30 euros le coût de l’adhésion avec des tarifs adaptés pour les jeunes, les membres d’honneur, etc ».

Dans la presse également, le giga-contrat Rafale avec les Emirats arabes unis

Quatre-vingts avions de combat plus des missiles et une douzaine d’hélicoptères, un arsenal high-tech évalué à « plus de 17 milliards d’euros » par l’Elysée, et dont s’énorgueillit Le Figaro, quotidien appartenant au groupe Dassault qui fabrique la cellule du Rafale et les missiles qui vont avec. « Dassault Aviation signe un contrat historique », s’enthousiasme ce journal.

« 80 Rafale pour oublier le fiasco des sous-marins », ironise Le Parisien, en référence au contrat récemment annulé de sous-marins français à l’Australie. Ce contrat Rafale est « l’occasion pour Emmanuel Macron de tenter de faire oublier » ledit fiasco, énonce ce quotidien.

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