À la Une: l’interview d’Emmanuel Macron avant-hier soir à la télévision qui a fait un four
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L’émission a été peu suivie. Et elle n’a pas convaincu les Français. Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, seuls 9% des Français l’on suivi « en entier ». Et seuls 16% des Français disent l’avoir vue « en partie ». Parmi ceux qui ont regardé et écouté le chef de l’Etat, si 37% l’ont trouvé « convaincant », 60%, en revanche, sont de l’avis contraire. Etant rappelé que cette émission de télévision entendait dresser avec lui le bilan d’Emmanuel Macron, 41% des Français trouvent que ce bilan est « bon », mais 58% le trouvent « mauvais », rapporte Le Figaro.
Ce quotidien note aussi que « la moitié des Français seulement estime qu'Emmanuel Macron a montré « qu'il savait où il allait », et 40% l'ont trouvé rassurant ». Cette enquête relève également que 63% des Français « ne souhaitent pas » qu'Emmanuel Macron « se présente à l’élection présidentielle en 2022 », contre 36% qui le souhaitent, soit 2 points de moins qu’en juin 2021, pointe encore Le Figaro.
Dix millions d’euros d’amende et une reconnaissance des faits contre un abandon des poursuites : c’est l’accord conclu entre la justice française et le groupe LVMH dans une affaire d’utilisation des moyens d’Etat à des fins d’enquêtes policières pour le seul profit de ce géant français du luxe
Selon Mediapart, LVMH a signé avant-hier avec le parquet de Paris une « convention judiciaire d’intérêt public » en vertu de laquelle, en échange de l’abandon des poursuites et d’une amende de dix millions d’euros, le groupe de luxe reconnaît avoir « essayé d’obtenir des informations confidentielles sur une enquête judiciaire la visant dans un conflit avec (la maison de luxe) Hermès ; sur l’utilisation des services secrets intérieurs pour mettre fin à une affaire de chantage sans lien avec la sécurité nationale et la défense du patrimoine économique français ; ou encore sur l’espionnage du futur député François Ruffin et de son journal Fakir pendant la réalisation du documentaire à succès 'Merci Patron !', consacré à Bernard Arnault ». Mediapart précise que cette convention entre la justice et LVMH doit être validée ce matin, vendredi, « par un juge du tribunal de Paris ».
A grands traits, cette affaire, révélée initialement par Mediapart et Le Canard Enchaîné, se rapporte à l’usage présumé des moyens d’enquête de la DCRI, la Direction centrale du renseignement intérieur, au profit du groupe de luxe LVMH, par l’entremise de Bernard Squarcini, dit « le squale », qui n’est autre que l’ex-patron de la DCRI du temps de la présidence Sarkozy.
Interrogé par Mediapart, le député La France insoumise François Ruffin, surveillé durant le tournage de son documentaire, dénonce une « procédure d’exception, avec espèces sonnantes et trébuchantes, qui ressuscite le commerce des indulgences ».
Cette enquête enfin sur les agissements d’une unité de la police nationale en Seine-Saint-Denis, près de Paris, et qui porte de graves accusations contre des policiers dans l’exercice de leurs fonctions
Enquête publiée par Libération sur la CSI 93, la « compagnie de sécurisation et d’intervention de Seine-Saint-Denis », étant par ce journal précisé qu’une enquête judiciaire est en cours (et par moi que 93 est le numéro du département de Seine-Saint-Denis, aussi couramment appelé « le neuf-trois »).
Créée il y a treize ans par la ministre de l’Intérieur d’alors, Michelle Alliot-Marie, cette compagnie policière est « le symbole des pires dérives et violences », énonce Libération, sur la foi de « retranscriptions de sonorisations » effectuées par l’Inspection générale de la police nationale dans des voitures utilisées par les policiers de cette compagnie, mais aussi dans leurs vestiaires collectifs, comme sur des échanges de messages entre policiers de ladite compagnie.
« La CSI 93 existe toujours : son organisation et ses missions n’ont pas changé, déplore Libération. La plupart des 150 membres de la compagnie sont restés en poste, et une dizaine d’enquêtes menées sur ses agents ont été classées sans suite (…) Comment est-ce possible ? », interroge ce quotidien.
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