À la Une: le scandale des antiquités pillées
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De grands musées, à New York, Londres, Paris ou Abu Dhabi sont dans la tourmente. Après les révélations de l’hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné et le journal Le Monde sur la mise en examen de l’ancien directeur du Louvre Jean-Luc Martinez dans cette affaire de trafic d’antiquités, le quotidien Libération révèle d’autres résultats de l’enquête menée par l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels où l’on apprend que les experts français en art Christophe Kunicki et son mari Richard Semper ont, eux aussi, été mis en examen (pour « association de malfaiteurs » notamment).
Libé décortique le trafic qui passait par un marchand d’art allemand d’origine arménienne basé à Hambourg, en Allemagne. Serop Simonian se fournissait en trésors pillés chez un intermédiaire d’origine libanaise du nom de Roben Dip. Tous ces experts l’étaient également en faux certificats d’authenticité des œuvres pillées, au moyen d’une « machine à écrire d’époque », avant des ventes « réalisées chez Pierre Bergé et Associés » entre 2007 et 2017, pointe Libération, pour plus de 50 millions d’euros. Un vrai polar !
Tempête juridique et judiciaire autour de l’affaire du port du burkini autorisé ou non dans les piscines municipales de Grenoble
Il y a deux jours, le tribunal administratif de Grenoble a donné raison au préfet local qui lui demandait d’annuler une délibération du conseil municipal de cette ville du sud-est de la France autorisant le port du burkini dans les piscines municipales. Toutefois, le maire écologiste de Grenoble Éric Piolle a fait appel de ce jugement, et le Conseil d’État a quarante-huit heures pour se prononcer.
En attendant, le ministre de l’Intérieur se satisfait du jugement de première instance. « C’est la provocation communautariste qui a été sanctionnée », dit Gérald Darmanin au journal Le Parisien.
Pendant ce temps, le gouvernement Borne est à la peine. Sa composition ne convainc pas les Français
Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 6 Français sur 10 se disent plutôt ou très « insatisfaits » de la composition du gouvernement. « L’exécutif entame ce second quinquennat dans la douleur », souligne ce quotidien, aujourd’hui, « seuls 51% des Français se disent satisfaits des premiers pas de la chef du gouvernement » Élisabeth Borne.
De son côté, le quotidien Les Échos publie les résultats d’un sondage réalisé pour lui comme pour Radio Classique par l’institut Opinion Way, et selon lequel le nouveau gouvernement français « ne suscite pas d’élan pour la majorité ». Selon cette enquête, avec 26% d’intention de vote lors des élections législatives du mois prochain, ladite majorité perdrait un point par rapport aux résultats du baromètre précédent d’Opinion Way, et elle serait talonnée par la Nouvelle union populaire écologique et sociale menée par l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, créditée, elle, de 25% desdites intentions de vote, en hausse de 1 point. Comme le constate Les Échos, l’alliance de gauche « progresse doucement mais surement ».
Jean-Luc Mélenchon, leader de l’alliance de gauche persiste et signe. Il demande plus que jamais aux Français de l’élire Premier ministre
Dans une tribune publiée ce matin par Libération, Jean-Luc Mélenchon évoque « l’effet de souffle » provoqué par son appel à se faire « élire Premier ministre » lors des prochaines législatives, et il explique que l’éventuelle cohabitation qui en résulterait se traduirait par une « reparlementarisation radicale de l’exercice du pouvoir politique en France ». Laquelle, poursuit-il dans Libé, conduirait au « démantèlement du présidentialisme », étape de « la marche vers la VIe République » qu’il juge indispensable pour « régler » la « crise de confiance politique » en France.
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