À la Une: pompe et circonstance sous protection pour Sa Majesté
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Plongeurs, maîtres-chiens, policiers à cheval, tireurs d’élite, déployés par milliers, demain, dans les rues de Londres… Ce sera « la plus grande opération de sécurité de l’histoire de la capitale britannique », signale Le Journal du Dimanche. Objectif : protéger 300 chefs d’État et de gouvernement présents à l’abbaye de Westminster et les centaines de milliers de personnes attendues le long du parcours entrer Londres et Windsor, où, en fin de journée, sera portée en terre Sa Majesté...
Elisabeth II reine de France
C’est L’Express qui le rapporte. « Dans les années 1950, les gouvernants du Royaume-Uni et de la France avaient flirté de manière inédite, envisageant un rapprochement des deux nations », rapporte cet hebdomadaire, sur la foi d’un document déclassifié du cabinet britannique, exhumé en 2007 par la BBC, et signalant que, lors d'un séjour à Londres, le 10 septembre 1956, Guy Mollet, président du Conseil français, « a évoqué la possibilité d'une union (entre les deux pays) (…) quelques jours plus tard, le socialiste Guy Mollet, ira même jusqu'à proposer... l'entrée de la France dans le Commonwealth. Un événement qui aurait fait d'Elizabeth II (…) la souveraine de la France », énonce, d’une fort peu républicaine déduction, le magazine L’Express.
Voici venir l’automne du mécontentement
De Londres à Windsor, demain, place donc à la pompe de circonstance. Mais après… les perspectives conjoncturelles demeurent bien ténébreuses pour le Royaume-Uni. Prédiction confirmée par l’hebdomadaire Challenges. L’économie britannique enregistre « le plus faible taux de croissance du G7 et le PIB par habitant est désormais inférieur à celui de la zone euro », pointe en orfèvre ce magazine économique.
Retraite de Bayrou
En France, le centriste François Bayrou lance un pavé dans la mare. Allié d’Emmanuel Macron, il ne veut pas d’une réforme des retraites votée en catimini. « Je suis opposé au passage en force », dit François Bayrou au Parisien Dimanche. Selon le chef du Modem, « le passage en force, c’est le contraire de l’esprit du Conseil national de la Refondation (…) cette réforme ne peut pas se faire au détour d’un amendement », martèle François Bayrou dans Le Parisien Dimanche.
La France atomique
Le nucléaire civil en France. Les Français sont pour… Selon un sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche, trois Français sur quatre se disent « favorables au nucléaire ». Cette enquête indique notamment que deux Français sur trois estiment « bon marché » cette source d’énergie, pointe encore Le JDD.
Le maltraité de Maastricht
Aujourd’hui, 18 septembre 2022… Dans deux jours, en France, ce sera – pile – le trentième anniversaire du référendum de ratification du Traité de Maastricht. Pour l’hebdomadaire Marianne, pas de quoi pavoiser. « Le 20 septembre 1992, les Français ratifiaient d’un cheveu le traité de Maastricht. Cette campagne référendaire a inauguré le clivage qui, depuis, structure notre vie politique, souligne ce magazine. Pour la première fois dans l’histoire de la République, un combat électoral a opposé gagnants et perdants de la mondialisation, "cercle de la raison" contre défenseurs d’une "autre politique" économique ».
Trente ans après, « les camps du oui et du non au traité de Maastricht correspondent à une typologie identifiable, constituée », remarque Marianne. « D’un côté, les gagnants de la mondialisation ou, du moins, ceux qui en acceptent les codes. De l’autre, ceux pour qui la nation reste l’horizon indépassable. Un clivage fondateur ».
Ce magazine rappelle qu’en 2019, un sondage Ifop indiquait que, s’ils devaient voter une fois encore, les Français diraient majoritairement « non » au traité de Maastricht. Dans Marianne, l’ex-conseiller de François Hollande Aquilino Morelle explique ce rejet par « l’attachement profond du peuple français à sa nation et à son État ». Cette éminence grise de l’ancien pouvoir socialiste qualifie le traité de Maastricht de « coup de force fédéraliste », et remarque que les Etats membres ayant refusé l’euro – Suède, Danemark, Bulgarie, Hongrie, Tchéquie, Croatie, Pologne, Roumanie – ont enregistré « des performances meilleures que celle des pays de la zone euro », dans laquelle circule « une monnaie sans Etat, une monnaie sans peuple ». Faire l’Europe fédérale, c’est « défaire la France », bucheronne Aquilino Morelle dans Marianne.
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