À la Une: jour J pour les retraites…
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« Nous y sommes, s’exclame La Croix. La réforme des retraites est engagée. La Première ministre Élisabeth Borne en présente ce mardi les grandes lignes, avant les débats au Parlement en février. Le gouvernement veut aller vite et prendre de vitesse la mobilisation des opposants. Le débat se présente en effet dans de mauvaises conditions, déplore le quotidien catholique, avec la confrontation de deux camps qui ne semblent avoir d’autres options que de faire plier l’autre. Une situation navrante, qui reflète la manière belliqueuse de faire de la politique en France et la mauvaise qualité du dialogue social. »
Une confrontation exprimée dans la presse avec d’un côté Le Figaro. « Cette réforme des retraites ne se discute pas », affirme le quotidien de droite. « Les projections financières du système actuel nous promettent vingt-cinq ans de déficits pour un total de 600 à 900 milliards d’euros. (…) Il n’est donc plus temps de chipoter si l’on souhaite préserver notre modèle par répartition. (…) La réforme à venir ne brille certes pas par une immense ambition, pointe encore Le Figaro. (…) Mais ce qui est fait ne sera plus à faire. D’abord tentée par une opposition obtuse, la droite, qui paraît avoir retrouvé sa lucidité, n’a d’autre choix que de la soutenir. »
Et de l’autre côté, il y a L’Humanité : « ce projet de réforme des retraites restera dans sa conception comme un modèle de verticalité et d’aveuglement idéologique, tonne le quotidien communiste. Un texte économiquement injustifié, socialement délétère et politiquement rétrograde. Le tout imposé aux syndicats et à l’ensemble des Français sur l’air éculé du 'il n’y a pas d’alternative', si cher à Margaret Thatcher. »
Et L’Huma de conclure : « en méprisant l’adhésion démocratique, Emmanuel Macron prend le risque d’enflammer un climat social déjà plombé par l’explosion des prix et une économie au ralenti. »
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« Menaces sur la démocratie brésilienne »
À la Une également, le coup de force des partisans de Bolsonaro au Brésil… Avec de nombreux commentaires ce matin. À commencer par cette remarque de Libération : « l’attaque des lieux de pouvoir brésiliens dimanche, par des soutiens de l’ex-président Bolsonaro, avertit Lula et les chefs d’État démocrates qu’ils ne doivent jamais baisser la garde face à l’extrême droite. »
« Menaces sur la démocratie brésilienne », s’exclame Le Monde. « La prétention des populistes à s’arroger le droit exclusif de parler au nom d’un peuple largement fantasmé les rend incapables de respecter les règles qui garantissent le bon fonctionnement d’une démocratie, à commencer par le transfert pacifique du pouvoir dans le cadre d’une alternance. (…) La tâche du président Lula, contraint de composer avec la résilience d’un bolsonarisme majoritaire au Parlement et aux commandes de nombreux États brésiliens, s’annonçait déjà ardue. Le voilà désormais obligé de mener la contre-offensive au nom des valeurs de la démocratie. »
« Durant plusieurs heures, la démocratie brésilienne n’a tenu qu’à un fil », soupire Sud-Ouest. « Cette tentative de putsch réduit le bolsonarisme à un mouvement factieux que la justice va s’employer à réduire. Pour autant, le nouveau mandat de Lula s’annonce carrément périlleux. Et après un tel chaos, il va falloir à l’ancien métallo tout son métier politique pour tenter de reforger l’unité brésilienne. »
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Noël Le Graët : l’étau se resserre…
Enfin, retour en France, avec Noël le Graët sur la sellette…
« Maintenant, il faut partir », lance Le Parisien avec une grande photo du patron de la Fédération française de football. « Sous le coup d’une enquête pour harcèlement, déjà critiqué pour ses dérapages sur le racisme et l’homophobie, Noël le Graët, 81 ans, fait l’unanimité contre lui, après son attaque visant Zinédine Zidane. Des sorties qui nuisent à l’image du foot français. »
L’Équipe n’est pas en reste… L’Équipe, qui publie le témoignage de Sonia Souid, agente de joueurs, qui dénonce le comportement déplacé de Noël le Graët à son égard, entre 2013 et 2017. « Quatre ans durant lesquels, dit-elle, le président de votre Fédération vous drague à chaque fois, vous propose de vous voir, vous invite chez lui, vous fait miroiter des choses, alors que la seule chose qu’il veut, c’est que vous partagiez son lit. »
Commentaire de L’Équipe : « l’étau se resserre… (…) Lâché par les pouvoirs publics et désormais contesté en interne, le président de la FFF va avoir du mal à convaincre qu’il peut aller jusqu’au bout de son mandat. »
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