À la Une: soutenir l’Ukraine, penser à l’après (Macron)
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Conférence de Munich sur la sécurité. À la tribune, le président français s’est dit « prêt à un conflit prolongé », souligne Le Figaro. Et le discours d’Emmanuel Macron était « dénué d’ambiguïté sur les objectifs de la France », estime ce journal. Car le président français, « après avoir, aux premiers temps de la guerre, espéré qu’elle se termine rapidement, a reconnu qu’il fallait se préparer à un conflit « de longue durée » ». Et Le Figaro de pointer cette déclaration du chef de l’État : « Il va falloir durer… Nous sommes prêts à intensifier nos efforts ».
Toutefois, s’empresse de compléter ce quotidien, « sur le fond, Emmanuel Macron, même s’il a fait attention au choix des formules, n’a pas rompu avec ses convictions envers la Russie de Vladimir Poutine (…) Chez le président français comme chez Tolstoï, la guerre et la paix avancent toujours de concert. " Il faut préparer dès maintenant les conditions et les termes de la paix " a-t-il dit. Il le rappelle depuis le début de la guerre : " Aucun d’entre nous ne changera la géographie, la Russie sera toujours sur le continent européen ". Il ne peut donc y avoir " de paix durable et complète sur le continent sans embrasser la question russe " », note encore Le Figaro.
Au revoir là-haut, maman
Il s’appelait Andreas Gallozi, il avait 22 ans, il était brancardier à Dijon (centre-nord-est de la France), il s’était engagé comme combattant volontaire en Ukraine dans la Légion internationale. Bazooka à l’épaule, fusil en bandoulière avec un gros silencieux, lunettes de visée sur son casque de combat, sanglé dans un treillis de camouflage, il a fière allure, Andreas, à la Une du journal Le Bien Public.
« Il se sentait utile sur le terrain », dit sa mère à la Une du Bien Public. Comme le relate ce quotidien, « lorsqu’en février 2022, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, invite les Européens ayant une expérience du combat à se rendre en Ukraine pour combattre l’armée russe, Andreas, se sent concerné ».
Ni une, ni deux, pour « se battre », il avait alors « tout abandonné », dit sa mère au Bien public, avant de confier que « dès l’âge de 7 ans, son fils s’était intéressé à l’armée ». La dernière fois que sa mère l’a vu, c’était le 15 janvier dernier, après les fêtes, passées à la maison. Avant-hier, du côté de Louhansk, en Ukraine, un éclat d’obus a fini sa course dans le cou d’Andreas. « Il est mort rapidement, dans les bras d’un camarade », énonce sa mère dans Le Bien Public.
L’Union africaine au défi de la sécurité
Sommet en Addis-Abeba. Une fois encore, l’Union africaine va « tenter d’aborder d’une voix unie des sujets clivants et marqués par une forte polarisation des pays qui la composent, énonce Jeune Afrique. À la veille du sommet, les questions sécuritaires ont été au centre d’une bonne partie des rendez-vous diplomatiques : les tensions entre le Rwanda et la RDC ont fait l’objet de deux réunions distinctes, au sein de la commission paix et sécurité de l’UA et entre les pays d’Afrique de l’Est. Un sommet de haut niveau sur la Libye a également été organisé. La question sécuritaire dans la zone sahélienne sera également au menu des discussions », complète ce journal.
Lequel se demande si la réintégration des pays exclus de l’UA (le Mali, le Burkina Faso, la Guinée et le Soudan) sera ou non abordée. « Les trois États d’Afrique de l’Ouest ont en tout cas mené un intense travail diplomatique auprès des délégations de leurs pairs, porté par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop. » Citant une source diplomatique, Jeune Afrique signale que le Mali, le Burkina Faso et la Guinée « ont également insisté sur la nécessité de ne pas pousser pour la tenue d’élections avant que leurs pays ne soient stabilisés ».
Réforme des retraites, le retrait sans gloire des députés
Rideau à l’Assemblée nationale, avec la fin, la nuit dernière, de l’examen du texte de la réforme des retraites, en France. Les députés n’en ont voté que deux articles, sur 20. Une « faillite démocratique (qui) donne le vertige », se désole Libération. Qu’ils soient de droite ou de gauche, pour ce journal, pas de doute, les députés et leurs dirigeants sont « tous coupables » de ce « fiasco », la majorité relative « plus responsable que d’autres », et, à sa tête, le président Macron, qui, dans cette affaire, a commis une « faute », estime Libé.
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