A la Une: en Ukraine, tenir, après un an et demi de guerre
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« Ukraine, tenir ! » s'exclame l'Express, avec en Une la photo du président Volodymyr Zelenski, portant un gilet pare-balles et un bouquet de fleurs jaunes et bleues, les couleurs de l'Ukraine. « il faut résister à Poutine », ajoute l'hebdomadaire. « L'Europe de 2023 sait que Poutine va perdre cette guerre. A condition de s'en donner les moyens. À condition de ne pas écouter ceux qui plaident pour le parti de la capitulation ». Allusion à peine voilée à Nicolas Sarkozy, l'ancien président français qui plaide pour un « compromis » avec la Russie. En une dizaine de pages, l'Express fait le tour des enjeux sur la guerre en Ukraine, ses combats, ses victimes, comme ces vétérans que l'on voit sur une photo réapprendre à marcher, avec une ou deux prothèses à la place des jambes. L'Ukraine, un pays qui souffre, « on parle beaucoup du stress post-traumatique des militaires, mais en réalité toute l'Ukraine en souffre », explique le fondateur d'une association de vétérans. Car la guerre a un « coût moral ». « Extérieurement », précise l'hebdomadaire, « les ukrainiens conservent leur dynamisme, leur détermination, leur fierté. Mais dans les profondeurs des conversations, les maux ne tardent jamais à faire leur apparition ». Témoin ce jeune journaliste, qui s'est rendu plusieurs fois sur le front, et « dont la voix posée gonfle parfois jusqu'au cri, sans qu'il s'en rende compte ».
Famille ukrainienne réfugiée en France
C'est Aujourd'hui en France - Week-end qui raconte l'histoire d'Osksana et ses deux filles, Solimiia et Lada, elles ont trouvé un « havre de bienveillance » chez un couple de retraités, Catherine et Christian, à Douarnenez, en Bretagne. « Lorsque la guerre a éclaté en Ukraine, ils n'ont pas hésité à ouvrir les portes de leur grande maison ». « On se sentait tellement inutile face à cette guerre. Ouvrir notre porte, c'est le moins qu'on puisse faire », raconte Christian. Oksana, elle se souvient avoir tout quitté en catastrophe, le 25 février 2022. On la voit souriante, poser pour la photo avec ses deux filles de 7 et 10 ans... qui aujourd'hui « parlent le français sans accent » Catherine se dit « ébahie ». « En classe de CP cette année », raconte Aujourd'hui en France Week-end, « Lada a appris à lire dans un alphabet qui n'est pas celui de sa langue natale. Rien ne semble intimider cette enfant qui du haut de ses 7 ans, apprend également le breton à l'école ».
Espagne, football, et « baiser forcé »
Un « baiser forcé qui enflamme l'Espagne » précise le Parisien Dimanche. On parle bien sûr de Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole de foot, qui a « embrassé de force sur la bouche » la joueuse Jennifer Hermoso, après la victoire de l'Espagne à la Coupe du Monde féminine. Tollé quasi général en Espagne, où Luis Rubiales refuse toutefois de démissionner, et où l'affaire est déjà surnommée « MeeToo du Sport »... Finalement, Rubiales vient d'être suspendu par la Fifa, la Fédération internationale de football. Mais l'affaire ne s'arrêtera sans doute pas là. Le Parisien Dimanche a interrogé une spécialiste de l'histoire des femmes en Espagne... Elle précise que ce qu'on appelle en France « un baiser forcé », est considéré en Espagne comme « une agression sexuelle dans le cadre d'une relation de travail ». « L'affaire pourrait donc aller en justice. En attendant, elle fait du bruit : Pilar Calvo la secrétaire générale de l'Association pour les femmes dans le sport professionnel en Espagne se désole : "C'est une honte nationale, tous les regards sont braqués sur nous" ».
Une astuce dans M, le supplément du journal le Monde...
Il est ici question de « Digital Detox » « des produits ou de nouvelles habitudes qui font un carton aux États-Unis », et qui nous dit-on, « vont bientôt déferler en France ». De quoi s'agit-il précisément ? « d'une boîte en plastique... On y glisse son téléphone, on règle un temps d'enfermement, disons huit heures, jusqu'au lendemain matin. Après un compte à rebours de 5 secondes, deux mini rectangles sortent du couvercle et voilà la boîte verrouillée ». Cela paraît simple, de renoncer à son portable pendant quelques heures, mais il faut lutter contre ses habitudes. « La première réaction », explique M, « consiste à trouver que c'est une invention formidable pour les autres, mais inutilisable à titre personnel, car chacun se considère comme une personne qui doit pouvoir être appelée à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit ». Il faut donc surmonter ses à priori mais aussi sa nervosité. Indice révélateur : « certains utilisateurs regrettent que la boîte soit un peu trop facile à casser »... Il ne faut donc pas sous-estimer le pouvoir de notre smartphone sur notre cerveau...
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