À la Une: la rentrée politique à droite comme à gauche…
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À gauche, « retour à la case épars », titre Médiapart… « Lors de leurs universités d’été, écologistes, socialistes et communistes ont pris acte de l’impossibilité, à ce stade, d’une liste commune aux élections européennes », résume le pure player. À Blois, le rendez-vous des socialistes a été marqué par ce « coup » de Ségolène Royal. L’ancienne candidate à la présidentielle a proposé de « prendre la tête d’une liste d’union de la gauche » aux Européennes. Une proposition qui n’a pas convaincu, explique Le Figaro… « Le rassemblement ne peut-être l’œuvre de personne parce qu’il ne peut être que le fruit de tous », lui répond en creux, le premier secrétaire du parti Olivier Faure.
Les Républicains eux étaient réunis au Cannet. À trois jours de la rencontre des oppositions avec le chef de l’État, le président de LR, Eric Ciotti avertit que la droite ne serait ni « ‘l’alliée de l’impuissance’, ni ‘la complice de l’imposture’ », rapporte Le Figaro. LR qui réfute tout rapprochement avec le camp macroniste…
Dans la sphère politique, les appétits s’aiguisent en vue de la prochaine présidentielle
Chez les Républicains, « le mode de désignation du candidat sera décidé dans les prochains mois mais un seul nom est synonyme d’avenir aux yeux du patron de la droite », écrit Le Figaro, Laurent Wauqiez... Eric Ciotti saluant son « talent », sa « vision » et son « courage ».
Eric Ciotti qui en a aussi profité pour tacler « l’indécence » des ambitions présidentielles de Gérald Darmanin. « Avant de songer à la succession, songez à gouverner ! » s’est indigné le président de LR, sans jamais citer le nom de son ancien camarade.
« Darmanin verrouillé de l’intérieur », titre Libération. Lors de son « grand raout de rentrée hier à Tourcoing, le ministre de l’Intérieur prévoyait de poser un premier jalon en vue de 2027. C’était sans compter le rappel à l’ordre de la Première ministre, qui s’est invitée au dernier moment », explique le quotidien, il faut dire qu’il y avait du beau monde hier dans le fief du ministre de l’Intérieur, un millier de sympathisants, une centaine de parlementaires, dix ministres. De quoi faire « craindre à l’Elysée et Matignon, une velléité d’émancipation » en vue de la prochaine présidentielle… Elisabeth Borne l’a donc rappelé « à l’unité ».
L’heure de la rentrée a sonné aussi pour les patrons
L’université d’été du Medef s’ouvre ce lundi à Paris Longchamps. Des « patrons inquiets d’une hausse des impôts », résume La Croix, alors que le « gouvernement boucle son budget 2024 »,« les entreprises réclament de la stabilité », poursuit le quotidien…
Les relations « se durcissent entre le patronat et le gouvernement » selon les Échos. Ce rendez-vous… est-ce un « Nouveau psychodrame ou début de rabibochage », s’interroge le journal. Le président Emmanuel Macron intervient via une courte vidéo au début de ces rencontres… « Une première depuis 2017, qui montre bien que l’exécutif ne veut pas voir sa relation avec les chefs d’entreprise s’envenimer », analyse le quotidien.
Mais le gouvernement est revenu sur sa promesse de supprimer dès l’an prochain (la CVAE), la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises. « Un coup de canif » selon Patrick Martin, interrogé par le Figaro… Pour le nouveau président du Medef, « beaucoup d’entreprises » avaient intégré cette décision dans leur « business plan et vont être déstabilisées… L’incertitude fiscale est l’ennemie des entreprises », rappelle le nouveau patron des patrons.
Dans la conjoncture actuelle, « Il faut (aussi) donner aux entreprises des marges de manœuvres pour qu’elles aient les moyens d’investir dans des technologies de décarbonation », explique le syndicat patronal. D’autant plus que Patrick Martin a fait de la « croissance responsable » l’un de ses thèmes de campagne, rappelle La Croix.
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