Revue de presse internationale

À la Une: le retour de Trump met en péril l’avenir du parti républicain

Publié le :

L'ancien président Donald Trump, lors de la Conservative Political Action Conference, à Orlando (Floride), le 28 février.
L'ancien président Donald Trump, lors de la Conservative Political Action Conference, à Orlando (Floride), le 28 février. REUTERS - JOE SKIPPER
Publicité

« Trump revient pour revendiquer le trône du parti républicain », titre El Pais, le quotidien espagnol qui affiche l'info en Une à l'instar d'un grand nombre de quotidiens européens et bien sûr de l'ensemble de la presse américaine.

Une presse pas très tendre avec l'ancien président et son grand show hier en Floride qui a soulevé l'enthousiasme des conservateurs, mais pas des éditorialistes américains. « Le retour de Trump, explique ainsi le Washington Post, a rappelé au Parti républicain qu'il vit dans le pire des mondes : ses dirigeants savent dans leur coeur qu'ils ne peuvent pas gagner avec Trump, mais ils savent également qu'ils ne peuvent pas vivre sans lui et sans ses partisans ». Bref une véritable impasse, ajoute le quotidien « même si son discours hier à la conférence des conservateurs ne va pas « déclencher une vague nationale de nostalgie », son parti sera coincé avec lui pendant encore longtemps». Analyse partagée par le New York Times, qui souligne que « même si de nombreux républicains étaient impatients de passer à autre chose, Trump a gelé le terrain pour le moment ». Preuve en est « l'approbation écrasante qu'il a reçue hier avec ce sondage indiquant que 55% des conservateurs souhaitent qu'il représente, même si 32% ne le souhaitent pas ». Trump reste le chouchou des militants, « une véritable adulation », pointe le New York Times qui rapporte les cris de « on t'aime » scandés hier à la conférence par la foule, alors que Trump demandait s'il leur avait manqué.

Birmanie : la répression s'intensifie, les entreprises étrangères appelées à stopper leurs activités  

Une répression sanglante avec au moins 18 morts hier parmi les manifestants, la journée la plus meurtrière depuis le coup d'état il y a un mois. Les images choc des blessés et des assauts de la police contre la foule s'affichent en Une de la presse mondiale. « Des tirs à balles réelles», s'indigne Le Temps, alors que le Wall Street Journal décrit «des scènes d'effusions de sang, et de chaos dans tout le pays », une « répression qui s'intensifie et laisse craindre le pire, alors que l'armée ne montre aucun signe de compromis », explique encore le Wall Street Journal. Des violences condamnées dans le monde entier, Washington dit préparer « des mesures punitives supplémentaires contre les responsables birmans » souligne la presse américaine, alors que la pression monte également contre les entreprises étrangères qui poursuivent leurs activités en Birmanie. C'est notamment le cas du géant australien de l'énergie Woodside, titre le quotidien de Melbourne The Age. « Le groupe, qui gère l'une des plus grandes exploitations pétrolières au large des côtes birmanes a été pris pour cible par les associations de défense des droits de l'homme », indique The Age « afin qu'il stoppe ses activités jusqu'à la restauration de la démocratie ». Sous la pression, Woodsite a annoncé qu'il mettait en pause ses opérations en Birmanie, précise le quotidien qui rappelle que les géants mondiaux « Chevron et Total sont appelés à faire de même afin d'éviter de donner une légitimité ou un soutien matériel à la junte ».

Mobilisation générale en Angleterre pour retrouver une personne infectée par le variant brésilien

C'est à la Une de l'ensemble de la presse britannique qui à l'instar du Daily Telegraph titre sur « la chasse au patient inconnu » qui a donc été testé positif au variant brésilien, un variant « hautement transmissible » ajoute le Guardian. Au total, indique le quotidien, 6 personnes ont été infectées, mais seules 5 ont pu être retracées, le ou la 6ème « n'ayant pas rempli la carte d'enregistrement fournie avec son kit de test Covid ». Tous les services de santé du Royaume-Uni sont ainsi mobilisés pour la retrouver, et le « gouvernement est confronté à des appels urgents pour renforcer plus encore les mesures de contrôles aux frontières », rapporte la presse britannique.

Les célèbres palmiers de Miami Beach menacés par le réchauffement climatique

Une information du Miami Herald qui souligne que la ville a décidé de planter des arbres « qui apportent plus d'ombre que ses célèbres palmiers à balancier ». Il s'agit « de garder les gens au frais, de réduire le réchauffement urbain et d'améliorer la qualité de l'air ». « Un millier de palmiers devraient être ainsi abattus dans les prochaines semaines », pour laisser la place à « des chênes, des frênes ou bien encore des sycomores». Mais « pas question d'abattage massif des palmiers », rassure la municipalité, qui tient à garder son image de carte postale et ses touristes, en assurant que « les emblématiques palmiers continueront à border les routes et les parcs de la ville ».  

 

 

 

 

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
  • 03:41
  • 04:13
  • 03:54
  • 03:48
  • 04:09