À la Une : la Commission européenne dévoile son passeport vaccinal

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le 18 janvier 2021 à Bruxelles, en Belgique. © Johanna Geron/AP

« Un certificat vert numérique » comme l'appelle Bruxelles, ou bien encore « un passeport Covid », comme l'appelle déjà le Financial Times, qui explique « qu'il permettra aux citoyens européens de voyager au sein de l'Union européenne et de ne pas être contraints à la quarantaine à leur arrivée dans un autre pays ». Seules conditions pour obtenir ce précieux sésame, souligne de son côté le quotidien belge Le Soir « être vacciné, ou être testé négatif ou bien encore être récemment remis du covid ». « Il ne s'agira pas de faciliter les voyages aux seules personnes ayant été vaccinées », insiste Le Soir.

« Ce passeport européen de vaccination » précise de son côté El Pais « sera entièrement gratuit, en version numérique ou en version papier, rédigé à la fois dans la langue du pays et en anglais et surtout sera doté d'un code barre qui permettra de vérifier l'authenticité, la validité et l'intégrité du certificat ». Les vaccinations avec « le vaccin russe Sputnik ou le Sinopharm chinois », actuellement en cours en Hongrie et en Slovaquie permettront également « l'obtention de ce certificat », souligne encore El Pais qui espère qu'il sera « approuvé rapidement, au plus tard en juin, afin de sauver la saison touristique ». Un espoir partagé par un grand nombre de pays méditerranéens comme la Grèce et la Croatie. De son côté, Le Soir s'attend à des négociations difficiles entre le Parlement européen et les 27 « toujours très sourcilleux sur la question des frontières », souligne le quotidien.

Rencontre au sommet « tendue » demain en Alaska entre américains et chinois

Un « face à face qui s'annonce tendu », pour cette toute 1ère rencontre entre les deux ministres des Affaires étrangères des 2 superpuissances mondiales, souligne dans son ensemble la presse américaine. « Washington maintient sa position de fermeté avec Pékin », souligne le New York Times qui rapporte que les États-Unis viennent d'ailleurs de sanctionner « 24 responsables chinois pour avoir porté atteinte aux libertés démocratiques de Hongkong ». « Un timing clairement intentionnel », fait valoir le quotidien américain, qui note que cette sanction intervient juste après la visite d'Antony Blinken à Tokyo où les alliés ont « vivement réprimandé la Chine pour ses actions déstabilisantes ».

« Des accusations sans surprise et sans fondement », rétorque de son côté le Global Times, le quotidien nationaliste chinois. Alors que le South China Morning Post s'attend « à ce que les 2 parties se parlent durement », au sommet d'Anchorage. « Chacun réaffirmera ses lignes rouges », estime le quotidien de Hong Kong, qui souligne que cela pourrait néanmoins « constituer une sorte de progrès ». « Les 2 parties pourraient (ensuite) se concentrer sur leur intérêt à travailler ensemble, notamment sur le changement climatique », souligne le South China Morning Post qui met également en avant la possibilité que les 2 délégations cherchent « à ouvrir la voie à une rencontre entre Xi Jinping et Joe Biden, lors du Forum économique mondial qui se tiendra à Singapour en mai prochain ».

Une décision de justice historique pour la reconnaissance du mariage gay au Japon

« Une décision révolutionnaire », titre même le Wall Street Journal « dans une région du monde en Asie qui interdit généralement le mariage homosexuel ». « Une décision historique », salue de son côté l'Asahi Shimbun alors que pour la 1ère fois, un tribunal nippon, le tribunal de Sapparo a jugé que « le refus du gouvernement de reconnaître le mariage entre les personnes de même sexe était inconstitutionnel ». Le tribunal, précise le quotidien a toutefois « rejeté la demande de dommages et intérêts des plaignants ». Au total, souligne l'Asahi « 28 plaignants ont intenté une action en justice au Japon, notamment à Tokyo et à Osaka. Le tribunal de Sapparo était le 1er à rendre une décision ».

Un jeune hacker suisse aux prises avec le FBI américain

« Le  hacker qui  fait trembler l'Amérique », titre en Une le quotidien Le Temps, qui raconte comment Tillie Kottman un jeune suisse de 21 ans a réussi à « prendre le contrôle de 150 000 caméras de surveillance d'une société américaine » et se retrouve désormais « au cœur d'une affaire mondiale de piratage impliquant Tesla, le FBI ainsi que des prisons et des hôpitaux américains ». Il détiendrait des milliers d'heures d'enregistrements vidéo « dans une usine Tesla en Chine, dans un pénitencier d'Alabama ou bien encore dans une salle de soins intensifs ou un poste de police du Wisconsin ». « Tout son matériel a été saisi par la police suisse, sur mandat du FBI », souligne Le Temps qui s'interroge également sur une possible demande américaine d'extradition du jeune hacker.