Revue de presse internationale

À la Une : après l'UE, l'Inde s'apprête à freiner les exportations de vaccins

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Le Premier ministre français Jean Castex a reçu sa première dose du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 vendredi 19 mars 2021. L'Inde est l'un des principaux fournisseurs du vaccin AstraZeneca.
Le Premier ministre français Jean Castex a reçu sa première dose du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 vendredi 19 mars 2021. L'Inde est l'un des principaux fournisseurs du vaccin AstraZeneca. © REUTERS
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C'est l'un des gros titres de la presse internationale; victime comme l'Europe d'une nouvelle flambée épidémique, « l'Inde va réduire ses exportations de vaccins», titre le Washington Post, « pour donner la priorité à son propre programme vaccinal ». Et « l'impact de ce retrait commence déjà à se faire sentir dans le monde entier, et notamment dans les pays les plus pauvres », ajoute le Post.

« C'est un coup porté à la lutte mondiale contre le covid », estime de son côté le Financial Times qui rappelle que l'Inde « est l'un des principaux fournisseurs du vaccin d'AstraZeneca ». Le FT affirme notamment que le « Serum Institute of India a été prié d'interrompre ses expéditions pendant 2 à 3 mois, ce qui risque de retarder l'envoi de 5 millions de doses au Royaume-Uni ». C'est surtout un coup dur « pour les pays les plus pauvres », plaide de son côté le Wall Street Journal qui souligne que « la livraison de 100 millions de doses de vaccins aux pays défavorisés via le système Covax va ainsi être retardé ».

Pour autant, le Washington Post, dit comprendre cette suspension des exportations alors que l'Inde fait face à une 2e vague épidémique, « Le pays qui compte centaines de millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, souligne le Post, dépend entièrement de son propre approvisionnement en vaccins ». Le quotidien américain fait également remarquer que « contrairement aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à l'Europe, l'Inde a toujours exporté plus de doses de vaccins qu'elle n'en a donné à sa propre population ».

Covid : la Sarre, première région allemande à mettre fin aux restrictions 

Alors que la Chancelière Merkel a dû faire marche arrière face au tollé sur les mesures de confinement, le petit État de la Sarre, un million d'habitants a décidé de mettre fin aux restrictions, sur simple présentation de tests négatifs, et ce, dès le 6 avril, juste après le lundi de Pâques. Une décision, qui fait couler beaucoup d'encre dans la presse allemande. « Pour les Allemands fatigués de la pandémie, souligne ainsi le Frankfurter Allgemeine Zeitung, la Sarre comme Majorque pourrait bientôt devenir un lieu de nostalgie et d'évasion loin de la tristesse quotidienne du Covid ». Le quotidien rapporte comment « les gymnases, les cinémas et même les « beer gardens », les jardins où l'on peut boire de la bière vont être autorisés à rouvrir, sous réserve du respect des règles de distanciation et d'un test négatif daté du jour même ». « La Sarre mise sur des tests rapides et une faible incidence, c'est un projet expérimental modèle », estime de son côté le TagesZeitung, qui balaye les critiques « de ceux qui dénoncent l'expérience sarroise comme une négligence ». « Les inquiétudes peuvent être justifiées, écrit le TAZ, mais y a-t-il une autre alternative ? ».

Un enseignant britannique suspendu pour avoir montré une caricature de Mahomet

L’affaire fait les gros titres d'une partie de la presse britannique, le Times et le Daily Telegraph publient en Une d'ailleurs des photos d'une manifestation de musulmans rassemblés devant cette école du West Yorshire. « L'école s'excuse d'avoir utilisé les caricatures de Charlie Hebdo », titre le Guardian qui rapporte que le directeur de l'école a présenté ses excuses aux parents pour « l'utilisation inappropriée des caricatures » lors d'un cours d'études religieuses. L'école a également confirmé que « l'enseignant avait été suspendu ». Des manifestations, « une intimidation du personnel enseignant », qualifiées « d'inacceptables » par le ministre de l'Éducation Gavin Williamson, souligne en Une Le Times, alors que le Daily Telegraph précise que l'enseignant avait dû se cacher, alors que les manifestants criaient « attrapez-le ».

Les paquebots éloignés du centre historique de Venise

Les grands navires de croisière « n'accosteront plus à la gare maritime de Venise », rapporte La Repubblica, « ils ne passeront donc plus devant la Place Saint Marc », mais seront détournés vers le port industriel voisin de Marghera. Et voilà la lagune débarrassée pour l'instant en tout cas de ces monstres d'acier « au nom de la protection du patrimoine culturel et historique », souligne le quotidien qui précise qu'il ne s'agit encore que « d'une solution temporaire », et que les ministres concernés ont lancé un appel à contribution « pour trouver une solution définitive au problème de la circulation de ces gros navires à Venise ».

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