Revue de presse internationale

À la Une: les premières avancées pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien

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Lundi 6 avril, les États signataires de l'accord sur le nucléaire iranien se sont réunis à Vienne, en Autriche, pour évoquer la levée des sanctions américaines et le retour de l’Iran au respect de ses engagements.
Lundi 6 avril, les États signataires de l'accord sur le nucléaire iranien se sont réunis à Vienne, en Autriche, pour évoquer la levée des sanctions américaines et le retour de l’Iran au respect de ses engagements. © REUTERS - LEONHARD FOEGER
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Beaucoup de commentaires dans la presse internationale, généralement  teintés d'une pointe d'optimisme pour saluer l'ouverture hier, mardi 6 avril, à Vienne des discussions indirectes entre les États-Unis et l'Iran.

« Malgré les tensions entre Washington et Téhéran, cette réunion est une percée diplomatique », estime le Wall Street Journal. « Les pourparlers débutent sur la bonne voie », titre le Washington Post qui reprend ainsi l'expression de satisfaction du négociateur iranien. « C'est un 1er pas vers le sauvetage de l'accord nucléaire », note de son côté El Pais qui estime néanmoins, à l'instar de la presse américaine, que la négociation « d'une feuille de route » va désormais prendre du temps « des semaines, voire des mois », alors que les deux parties « doivent rétablir la confiance perdue, un processus complexe qui rend prématuré toute anticipation de résultat ».

 Et pourtant « le temps presse »,  fait valoir le Washington Post, face « au temps qui s'écoule avant que l'Iran ne soit en mesure de produire suffisamment de matières fissiles pour fabriquer une arme nucléaire, et alors (également) que les élections en Iran en juin pourraient déboucher sur un gouvernement plus dur ». De son côté El País cite des sources diplomatiques selon lesquelles «le président Biden aurait la volonté de parvenir rapidement à un accord afin d'éviter un nouveau rapprochement entre l'Iran et la Chine ». Pékin  qui a réussi à faire entrer Téhéran « dans sa nouvelle route de la soie », note encore le quotidien espagnol.

Covid-19: le «passeport vaccinal» suscite la controverse aux États-Unis et au Royaume-Uni

Alors que les deux pays peuvent se targuer d'une campagne de vaccination en pleine accélération, c'est la question de la mise en oeuvre d'un possible  « passeport Covid » qui fait désormais débat. « Le projet de certificats numériques pour aider le Royaume-Uni à sortir de l'isolement risque de sombrer dans le chaos », explique ainsi le Guardian qui fait état d'un véritable tir de barrage « une révolte contre cette idée » au sein de l'industrie des bars, des pubs et des boîtes de nuit qui mettent en avant « une mesure discriminatoire à l'égard des clients, notamment des jeunes qui se feront vacciner plus tard ». Un tollé relayé par les politiques, jusque dans les rangs des conservateurs mais également « chez les  travaillistes et les libéraux-démocrates », tous d'accord pour brandir l'étendard des libertés civiles - souligne le Guardian

Et c'est donc le même débat qui menace « d’enflammer la classe politique américaine » , juge le New York Times, « le passeport vaccinal constitue le prochain clivage dur », entre Démocrates et  les Républicains, vent debout contre des mesures qui disent-ils « réduisent les libertés individuelles », des mesures parfois même qualifiées « d'anti-américaines ». La bataille ne fait que commencer, note le New York Times.

L'ouverture «d'une bulle de voyage» avec la Nouvelle-Zélande réjouit l’Australie

Une ouverture programmée au 19 avril prochain et déjà la presse australienne est euphorique. « Kia Ora à nos cousins kiwis », autrement dit « bienvenue (en maori) à nos cousins néo-zélandais », titre en Une The Australian. « C'est ainsi que ça commence, la grande normalisation, le premier mouvement d'espoir sur notre scène internationale », s'enthousiasme l'éditorialiste du quotidien, qui n'a pas de mots assez forts pour vanter « l'ancienne et indéfectible parenté », des Australiens et des Néo-Zélandais qui vont à nouveau pouvoir voyager entre leurs deux pays sans mesure de quarantaine. Véritable fenêtre de liberté retrouvée, The Age nous raconte de son côté comment cette bulle de voyage a provoqué « une ruée vers les vacances ». 100 000 personnes pourront ainsi voyager entre les deux pays chaque semaine.

Après 100 ans de coupes, l'Italie met fin à la censure des films

 « La censure cinématographique est  abolie », se félicite la presse italienne, à l'instar d'Il Giornale, qui souligne « qu'il ne sera désormais plus possible de refuser la projection d'un film », pour des raisons morales ou religieuses. Fini les ciseaux des censeurs qui depuis la loi de 1914 ont fait « tomber quelques géants du grand écran », commente le quotidien. Notamment le sulfureux Dernier tango à Paris, de Bernardo Bertolucci  mais également Le loup de Wall Street, de Martin Scorsese, victime de « 51 coupes, qui ont fait disparaître 18 minutes de film ». « Adieu donc la censure, il était temps »,  se réjouit Il Giornale, qui précise que les cinéastes classeront désormais leurs films « en fonction de l'âge du public ».

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