Revue de presse internationale

À la Une: la mise en garde des Occidentaux à la Russie, alors que la santé de Navalny inquiète

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L'opposant russe Alexeï Navalny a été transféré dans une unité de soins pénitentiaire.
L'opposant russe Alexeï Navalny a été transféré dans une unité de soins pénitentiaire. © AFP/Handout/Navalny team Youtube page
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Après les États-Unis c’est désormais l’Europe qui tient « la Russie pour responsable de l’état de santé de Navalny ». Alors que les craintes n’ont jamais été aussi grandes. « Sa vie ne tient plus qu’à un fil », rapporte ainsi le Washington Post citant les médecins proches de l’opposant russe, pour qui après 20 jours de grève de la faim « Navalny souffrirait d’une grave insuffisance rénale et d’une sévère arythmie qui pourrait le conduire à un arrêt cardiaque, à tout moment ». C’est un bras de fer à mort entre Poutine et Navalny, souligne de son côté Le Soir qui estime « que l’opposant a ainsi lancé un nouveau défi au chef du Kremlin. Une sorte d’ultimatum avec une date-butoir, certes incertaine, mais potentiellement inéluctable ». « Ses proches n’excluent pas qu’il puisse devenir un martyr », ajoute le quotidien belge.

Alors que ses partisans appellent à une grande manifestation mercredi, le New York Times rappelle de son côté que le mouvement d’opposition ainsi que les ONG pro-Navalny faisaient « face à une nouvelle menace juridique après que les procureurs aient déposé une demande pour les inscrire sur une liste de groupes “extrémistes” ». Si le tribunal accepte cette demande, ajoute le quotidien américain « le réseau et l’organisation de Navalny seront dissous, et leur action interdite ». Une façon de « tuer toute l’opposition politique, au propre comme au figuré », déplorent les opposants russes, cités dans le Wall Street Journal.

Covid-19 : La Chine pourrait approuver son premier vaccin occidental d’ici l’été

C’est à la Une de The Australian, qui reprend les infos du Wall Street Journal selon lesquelles « la pression monte de la part des scientifiques chinois pour que le pays aille au-delà de sa propre liste de vaccins ». Après examen, Pékin devrait ainsi donner « son feu vert à la distribution nationale du vaccin BioNTech-Pfizer dans les 10 prochaines semaines », affirme le quotidien américain.

Selon la Chambre de commerce américaine de Shanghaï, « les entreprises chinoises seraient notamment désireuses d’ajouter des vaccins occidentaux pour faciliter leurs voyages à l’étranger », souligne le Wall Street Journal qui rappelle qu’en attendant l’approbation des autorités chinoises « BioNTech a déjà accepté en décembre dernier de travailler avec un groupe pharmaceutique de Shanghai pour livrer 100 millions de doses à la Chine en 2021 ». 

La presse très remontée contre la création d’une « Super Ligue » de foot

La presse britannique est carrément vent debout contre ce qui sera, selon le Financial Times « le plus grand bouleversement du football européen depuis des décennies ». « C’est la guerre », titre le Daily Express, à l’instar du Daily Mirror qui fustige « la prise de pouvoir par les grands clubs », et un « timing diabolique, alors que L’UEFA devait annoncer aujourd’hui sa propre Ligue des champions ».

Même Downing Street est intervenu, rapporte le Times, le Premier ministre Boris Johnson a condamné cette initiative, et « exhorté les 6 clubs anglais qui ont adhéré au projet à ne pas aller plus loin ». Pour Boris Johnson « cette ligue nuirait au sport et condamnerait le foot britannique », ajoute de son côté le Daily Telegraph qui souligne également que « les fans de football sont en colère, car les petits clubs en progrès ne pourront pas se qualifier ». « Seule une personne qui déteste le football peut être à l’origine d’une telle initiative », condamne enfin, sans appel le Guardian.

La Nouvelle-Zélande veut créer une « génération sans tabac »

La Nouvelle-Zélande qui ambitionne de devenir un pays sans tabac, « complètement non-fumeur d’ici 2025 », un objectif lancé il y a plusieurs années, mais qui semble marquer le pas alors « le cancer du poumon est aujourd’hui la principale cause de décès par cancer dans le pays », souligne le New Zealand Herald. D’où toute une batterie de nouvelles propositions visant à interdire le tabagisme pour la prochaine génération.

« La vente de cigarettes pourrait ainsi être interdite pour les personnes âgées de moins de 18 ans dès l’an prochain », souligne le quotidien néo-zélandais qui rapporte que le gouvernement étudie également la possibilité « de limiter la quantité de nicotine autorisée dans les cigarettes et de réduire les lieux de vente ». Il y a urgence à agir, explique encore le NZ Herald alors que le confinement dû à la pandémie a entraîné une hausse du tabagisme.

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