Revue de presse internationale

À la Une: les États-Unis laissent planer une menace militaire contre l'Iran

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Le président iranien Ebrahim Raisi visitant la centrale nucléaire de Bushehr, au sud-est de la ville, le 8 octobre 2021. (Image d'illustration)
Le président iranien Ebrahim Raisi visitant la centrale nucléaire de Bushehr, au sud-est de la ville, le 8 octobre 2021. (Image d'illustration) © AFP - Présidence iranienne
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C’est la « première fois que les Américains font ainsi écho aux avertissements israéliens contre l'Iran », commente Le Soir. Le quotidien belge souligne que ce « changement de ton », cette menace « de recours à l'option militaire contre l'Iran en cas d'échec de la diplomatie »,  traduit toute « l'impatience des États-Unis alors que les négociations pour sauver l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien sont suspendues depuis juin dernier, dans l'attente du retour de l'Iran à la table des négociations ».

« Le temps presse pour la diplomatie nucléaire iranienne », explique de son côté le quotidien israélien Haaretz, reprenant les mots du secrétaire d'État américain Antony Blinken qui n'exclut donc plus « aucune option », pour éviter que l'Iran se dote de l'arme atomique. « Israël peut agir contre l'Iran à tout moment, de n'importe quelle manière », titre de son côté le Jerusalem Post citant le chef de la diplomatie israélienne Yair Lapid.

« Des avertissements qui interviennent alors que le négociateur en chef de l'Union européenne est attendu [ce jeudi 14 octobre] en Iran », note de son côté le Guardian « dans la dernière tentative pour convaincre Téhéran de reprendre les pourparlers ». Un effort également appuyé par la Russie, souligne encore le quotidien britannique qui exhorte « l’Iran à reprendre rapidement les pourparlers, et à ne pas annuler les progrès réalisés lors de la première série de discussions ».

Brexit : Bruxelles attend la réponse de Londres, après lui avoir tendu la main

 « Est-ce le début d'une solution, ou bien le prélude à une nouvelle escalade ? », s'interroge Le Temps. Le quotidien suisse rapporte que l'Union européenne a tendu ce mercredi 13 octobre un véritable « rameau d’olivier », au Royaume-Uni en proposant de « supprimer la majeure partie des contrôles imposés aux produits alimentaires britanniques arrivant en Irlande du Nord ». Des propositions saluées par la presse britannique qui à l'instar du Financial Times et du Guardian exhortent « Boris Johnson à saisir la chance d'obtenir un accord, et à ne pas soumettre les consommateurs et les entreprises à davantage d’incertitude ».

Le Guardian, pour autant, reste très pessimiste sur la réponse attendue du Premier ministre britannique en raison notamment du désaccord « sur la supervision de l'Irlande du Nord par la Cour européenne de justice ». « Bruxelles se prépare au pire », estime d'ailleurs le quotidien qui fustige par avance un éventuel refus de Boris Johnson « alors qu'il a obtenu des concessions substantielles, s'il les rejette, cela prouvera qu'il préfère le conflit à la résolution ». « Il n'y a pas de véritable alternative », commente de son côté le New York Times pour qui un rejet du protocole « pourrait enflammer les tensions sectaires en Irlande du Nord, provoquer une guerre commerciale avec Bruxelles et accroître les tensions avec l'administration Biden ».

Xi Jinping « coincé dans sa bulle » à Pékin ?

« Les spéculations vont bon train sur le fait que le président chinois Xi Jinping ne se rendra pas en Europe pour le sommet du G20 ce mois-ci ou pour la réunion sur le climat en novembre », explique le South China Morning Post. « Xi est coincé dans sa bulle », titre de son côté The Age qui rapporte que « son dernier voyage à l'étranger remonte à janvier 2020, pour une visite en Birmanie ».

Le quotidien australien note « que de tous les dirigeants du G20, le président chinois est le seul à ne pas avoir quitté son pays depuis plus d'an et demi », préférant, dit The Age, « se téléporter dans des réunions mondiales, en visioconférence, exposant sa vision alternative du monde sans qu'aucun autre dirigeant mondial ne puisse le questionner ».

Un isolement du président chinois qui n'a d'égal que celui de son pays, souligne encore The Age, « frontières fermées depuis plus de 560 jours au grand dam des entreprises chinoises qui n'ont pas le luxe, elles, de pouvoir zoomer sur les affaires mondiales ».

Shatner, 90 ans, devient le plus vieil homme à avoir voyagé dans l’espace

L'acteur canadien en larmes, très ému après ses 10 minutes dans l'espace, rapporte l'ensemble de la presse, faisant ainsi « preuve d'un sens de l'émerveillement qui ferait la fierté du capitaine Kirk », le héros de Star Trek, son rôle à l'écran, s'enthousiasme le Wall Street Journal.

En le faisant passer de la science-fiction à la réalité « Jeff Bezos s'est en tous cas offert une publicité sans pareil », note de son côté le Suddeutsche Zeitung, pour qui le patron de Blue Origin « ne pouvait pas mieux vendre ses vols qu'en envoyant ainsi le capitaine Kirk dans l’espace ».

Seul bémol au tableau : les critiques du Prince William, rapporte la presse britannique, qui a appelé « les grands esprits de ce monde à réparer la planète », plutôt que lancer « la course au tourisme spatial ».

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