À la Une: le torchon brûle à nouveau entre la France et l'Australie
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Déjà au plus bas après l'annulation du contrat des sous-marins, la relation franco-australienne « s’enfonce à nouveau dans la crise après la publication d'un SMS du président français », titre La Repubblica, un SMS qui laisse penser, explique le quotidien italien qu'avant l'annonce de l'alliance Aukus, Emmanuel Macron était au courant ou tout du moins « s'inquiétait quant à d'éventuelles menaces sur le méga-contrat de construction des sous-marins ». Si les interprétations divergent entre Paris et Canberra, la fureur de la France est bien réelle quant à la divulgation d'un « tel message privé - qui plus est entre dirigeants alliés », souligne de son côté le Guardian qui rapporte que « Scott Morrison est sous le feu de la critique, accusé d'avoir fait fuité ce SMS ». « Certains responsables australiens craignent qu’une nouvelle ligne rouge ait été franchie », commente le quotidien australien The Age, qui explique que l’opposition travailliste condamne l’attitude de Scott Morrison accusé d’être « prêt à détruire des alliances pour des intérêts politiques personnels au lieu de simplement admettre que cela aurait pu être mieux géré ». « C’est également la faute de Joe Biden », commente de son côté le Wall Street Journal, qui déplore lui « la bévue du président américain » « après ses excuses maladroites », faites à Rome au président Macron. « Joe Biden a placé Morrison sur la défensive », accuse le quotidien américain et a « mis à mal l’alliance américano-australienne pourtant si importante face à la montée en puissance de la Chine ».
COP26 : la chine réplique aux attaques de Joe Biden
Joe Biden qui a estimé mardi que Pékin avait fait « une grosse erreur en ne venant pas à la COP26 ». La presse nationaliste chinoise fustige ce matin ce qu’elle appelle « l’hypocrisie et l’impuissance des dirigeants américains », « la seule chose que Biden ait apporté en Europe, c’est son énorme cortège de 85 voitures polluantes », ironise le Global Times qui accuse le président américain « de n’avoir aucun plan pour tenir ses promesses en matière climatique » et surtout « aucune garantie pour assurer que son engagement ne sera pas renversé par la prochaine administration si le parti républicain revient au pouvoir ». Le quotidien qui fait valoir « la baisse extrême de popularité de Joe Biden », et surtout le refus du Congrès de « voter son plan climat », autant de revers, explique le Global Times alors que de son côté, Pékin s’engage lui « sur des promesses solennelles » avec notamment le solide objectif « d’une neutralité carbone en 2060 », comme s’y est engagé le président Xi Jinping.
Le camp démocrate de Joe Biden défait lors d’une élection test en Virginie
Une élection qui a vu la victoire au poste de gouverneur du républicain Glenn Youngkin, soutenu par Donald Trump. « Un résultat qui claque comme un coup de fouet pour le président Biden, déjà en chute de popularité et en difficulté au Congrès », commente la correspondante américaine du quotidien Le Temps qui explique que le coup est d’autant plus rude que Biden avait largement « gagné en novembre dernier dans cet État ». C’est « un revirement spectaculaire pour un État qui semblait solidement démocrate ces dernières années », estime également le Washington Post qui parle « d’une perte importante pour le président Biden et le parti démocrate ». « C’est l’avertissement le plus clair que les démocrates sont en danger », analyse de son côté le New York Times pour qui « cette défaite pourrait annoncer une vague électorale républicaine lors des prochaines élections de mi-mandat et le retour de Donald Trump comme candidat à la future présidentielle ». Crainte partagée par Le Temps « et s’il revenait vraiment ? », s’interroge le quotidien suisse qui rapporte que « l’ex-président arrive en tête des sondages comme candidat préféré des républicains pour une investiture en 2024 ».
Les Saoudiennes désormais libres d’utiliser des armes à feu
Une nouvelle avancée pour le droit des femmes en Arabie Saoudite, « après le droit de conduire, et de voyager seules sans compagnon masculin, les Saoudiennes sont désormais autorisées à manier des armes », rapporte le Times qui parle d’une véritable évolution des mentalités dans le royaume ultra-conservateur « où le port d’armes est traditionnellement réservé aux hommes ». Et fortes de ce nouveau droit « les femmes saoudiennes affluent dans les champs de tir », explique de son côté le Daily Mail qui fait le portrait de Mona Al-Khuris, 36 ans et désormais entraîneuse de tirs « au Top Gun » de Riad, elle donne des cours à des femmes, mais également à de jeunes garçons.
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