À la Une: l'armée ukrainienne à la peine, alors que la Russie intensifie ses attaques au Donbass
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« Les troupes ukrainiennes sont dépassées par la Russie » qui attaque en force une « quarantaine de villes dans l'est du pays », rapporte le Washington Post. « Les forces russes ont clairement pris le dessus », admettent des responsables ukrainiens qui redoutent « un mois difficile à venir », souligne le Guardian, alors que les combats dans l'est du pays ont atteint « leur intensité maximale ». Sous le feu roulant de l'artillerie russe, la ville stratégique de Sievierodonetsk « pourrait connaître le même sort funeste que Marioupol », s'inquiète de son côté El Pais. Et le président Zelensky de dénoncer « un génocide », alors que la brutalité mise en œuvre dans le Donbass, mais également à Kharkiv, dans le nord-est du pays, fait froid dans le dos. La Repubblica rapporte ainsi « qu'un soldat russe se vante au téléphone de nettoyer les sous-sols où se cachent les civils à Kharkiv en lançant des grenades à l'intérieur », une interception audio captée par les services de renseignements ukrainiens.
Le Donbass déjà « contrôlé en grande partie par les forces pro-russes serait-il sur le point de tomber ? », s'interroge une partie de la presse. Pas sûr, explique un spécialiste militaire dans Le Temps, qui relativise les avancées russes dans l'est du pays, avec « des victoires tactiques mais un désastre stratégique à venir ». Alors « que les réserves russes en matériel et en hommes s'épuisent dans l'offensive sur la région de Louhansk, la conquête de Donetsk, l'autre république du Donbass s'annonce extrêmement compliquée ». Le moral des troupes russes serait également en baisse, souligne de son côté Le Soir qui rapporte « que 115 militaires russes de la garde nationale ont ainsi été licenciés » par un tribunal en Russie pour avoir « refusé de participer à l'offensive en Ukraine ».
La police sous le feu des critiques, 3 jours après le massacre d'Uvalde au Texas
« Le chagrin des familles d'Uvalde est aggravé par la colère et la frustration », dit le Washington Post, alors que « la passivité des forces de l'ordre est mise en cause dans le nouveau récit du déroulé du massacre ». « Les policiers qui sont intervenus à l'école ont battu en retraite dès que Salvador Ramos leur a tiré dessus », souligne le Wall Street Journal et ensuite, ils ont empêché les familles de venir au secours de leurs enfants « en les plaquant au sol et en les menottant ». « Seule l'arrivée d'une unité spéciale », une heure plus tard, a pu mettre un terme à la tuerie en abattant le tireur, rapporte de son côté le New York Times qui dénonce « le récit contradictoire et partiel des autorités ».
Et alors que les parents des « 19 petites victimes achèvent leurs funérailles », nous dit encore le Times, le congrès du puissant lobby des armes, la NRA, s'ouvre ce 27 mai à Houston, avec comme seule réponse à ce nouveau carnage « l'armement des enseignants ». Proposition déjà rejetée par les deux principaux syndicats d’enseignants, note le quotidien américain. Des enseignants qui participeront à la grande manifestation nationale prévue le 11 juin prochain à Washington pour réclamer « un durcissement de la réglementation sur les armes ».
Londres va taxer les bénéfices des géants pétroliers pour venir en aide aux ménages
Après des mois de refus, « le gouvernement conservateur de Boris Johnson s'est finalement résolu à taxer les bénéfices des entreprises pétrolières et gazières à hauteur de 25% », explique Le Temps. « Chaque ménage britannique va ainsi bénéficier d'un rabais de 400 livres sterling (470 euros) sur sa facture de gaz et d'électricité cet hiver », souligne le Times. C'est une « véritable bouée de sauvetage », salue le Daily Express, « pour 8 millions de ménages qui subissent de plein fouet la flambée du coût de la vie ». C'est également une manière « de détourner l'attention du scandale du "Partygate" », commente le Daily Mirror qui parle du « revirement spectaculaire » du gouvernement, sur une mesure que réclamaient depuis longtemps les travaillistes, note de son côté le Financial Times, mais qui « divise profondément le camp conservateur ».
Le secrétariat de l'ONU victime d'une sérieuse cyberattaque
Information rapportée par le quotidien suisse Le Temps, qui explique que le secrétariat des Nations Unies a dû ainsi « mettre en garde cette semaine les 193 pays membres de l'organisation contre des messages prétendument envoyés par son chef Antonio Guterres. Ces messages frauduleux ont été transmis à partir de numéros de téléphone américains », et auraient touché de nombreux représentants diplomatiques, nous dit encore le Temps. Les États-Unis ont ouvert une enquête.
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