Revue de presse internationale

À la Une: le revirement de Joe Biden qui trouve à nouveau l'Arabie Saoudite fréquentable

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USA-BIDEN/ REUTERS - EVELYN HOCKSTEIN
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Joe Biden qui avait promis de « faire de l'Arabie Saoudite un « paria » en réponse à l'assassinat brutal du journaliste Jamal Khashoggi », a décidé de se rendre à Ryad à la fin du mois, rapporte le New York Times, qui explique que ce « ce rétablissement des relations avec le royaume riche en pétrole » intervient alors que la Maison Blanche cherche « à réduire le prix de l'essence qui flambe aux États-Unis ». « Joe Biden juge nécessaire de courtiser d'autres producteurs d'énergie, afin de remplacer le pétrole russe et stabiliser les cours mondiaux », souligne encore le quotidien américain qui dénonce « le revirement majeur » du président américain, « le triomphe de la realpolitik sur l'indignation morale ». Le voyage de Joe Biden à Ryad et sa rencontre prévue avec le prince héritier Mohamed Ben Salman « va soulever de nouveaux doutes sur la promesse de l'administration Biden de garder les droits de l'homme au centre de sa politique étrangère », estime également le Washington Post qui fustige « la longue histoire des abus de l'Arabie Saoudite, notamment envers les femmes ».  Et il n'est même pas sûr, commente encore le Post « que cette initiative fera baisser de manière substantielle le prix du pétrole ».

 « Enough is enough » Biden exhorte le Congrès à interdire les armes d’assaut

 « Combien de carnages sommes-nous disposés à accepter ? », a martelé le président américain, hier en prime time dans une adresse télévisée à la nation. « Un plaidoyer passionné » nous dit le Guardian « alors que depuis l'effroyable massacre d'Ulvalde la semaine passée, 20 fusillades de masse ont eu lieu aux États-Unis, la dernière avant-hier à Tulsa dans l'Arizona a encore fait 4 morts ». « Il ne s'agit pas de retirer les armes à feu à qui que ce soit », a plaidé le président américain mais « à soulager le chagrin d'une nation fatiguée par les tueries de masse », rapporte de son côté le Wall Street Journal qui précise que Joe Biden a ainsi de nouveau demandé au Congrès « d'interdire les armes d'assaut et les chargeurs de grande capacité ». Une tentative de « briser le mur de la résistance des Républicains au Capitole », note le New York Times qui estime que « les chances sont minces qu'un compromis bipartisan soit trouvé au Sénat », même si « les pourparlers avancent sur un ensemble de mesures plus restreint pour limiter la possession d'armes à feu ». « Le discours de Biden était à peine terminé hier soir, que les autorités faisaient état d'une nouvelle fusillade », rapporte de son côté le Guardian, « Trois morts dans l'Iowa près d'une église ».

L'UE renonce aux sanctions contre le patriarche russe à cause de la Hongrie

 « Le chef de l'Église orthodoxe russe échappe aux sanctions de l'UE grâce à Orban », titre The Independent qui explique que le premier ministre hongrois Viktor Orban « a menacé de faire dérailler l'ensemble du train de sanctions contre la Russie -dont notamment l'embargo pétrolier- si le patriarche Kirill figurait sur la liste des sanctions ». Après deux jours de débat, les dirigeants européens ont cédé, explique le Guardian « c'était le pétrole ou Kirill, le choix a été facile », résume un diplomate européen, alors que la presse tire à boulets rouges contre Orban « qui non seulement a obtenu des exemptions sur l'embargo pétrolier, mais a réussi à exonérer Kirill, l'un des plus éminents partisans de l'agression militaire russe en Ukraine », dénonce El Pais. Colère également de l'ensemble de la presse allemande qui raille « l'obstination constante d'Orban » et son rapprochement « insupportable- dit le Badishe Tagblatt avec le patriarche russe qui est complètement dévoué à Poutine ». « À 75 ans, Kirill qui est un ancien dirigeant du KGB », souligne le Guardian « dirige l'une des églises les plus importantes de l'orthodoxie orientale, et justifie l’invasion russe par la nécessité de purifier l'Ukraine ».

Vladimir Poutine serait atteint d'un cancer, affirme Newsweek

Le magazine américain qui affirme s'appuyer sur « un dossier classé top défense », et révélé par « les responsables de trois services de renseignements américains », qui rapportent que « Vladimir Poutine aurait été opéré pour un cancer avancé en avril dernier » et qu'il aurait bien, par ailleurs, été victime « d'une tentative d'assassinat en mars ». Des infos reprises dans de nombreux quotidiens européens dont La Repubblica et Le Soir qui soulignent la crainte « de ces hauts responsables américains » que le maître du Kremlin ne « devienne de plus en plus paranoïaque, ce qui rendrait plus imprévisible la suite de la guerre en Ukraine ».

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