À la Une: les 27 pays européens s’apprêtent à ouvrir les portes de l'UE à l'Ukraine
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« À l'unanimité, les Vingt-Sept devraient octroyer à l'Ukraine le statut de candidat officiel à l'adhésion », titre Le Soir. « Une décision historique » s’enthousiasme le quotidien belge qui souligne que « ce qui semblait encore inimaginable il n'y a pas si longtemps » va être acté sans coup férir aujourd'hui, après « le feu vert la semaine passée de la Commission et le soutien sans faille de 3 grands pays de l'Union, la France, l'Allemagne et l'Italie ». Après 4 longs mois d'une guerre brutale, « les dirigeants européens entendent ainsi envoyer un message clair à Moscou », en ouvrant la porte de l'Union « à l'Ukraine attaquée par la Russie, mais également à la Moldavie qui craint d'être la prochaine sur la liste », souligne encore Le Soir.
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« Même si on sait que l'Ukraine n'est pas prête, et que le processus va prendre encore des années », commente de son côté Le Temps, le feu vert de l'UE « montre à la Russie qu'elle ne peut plus prétendre à une sphère d'influence sur son voisin », note le Guardian. Voilà qui va « remonter le moral des Ukrainiens en pleine guerre avec la Russie », se réjouit de son côté le Washington Post qui salue « l'obstination de la diplomatie ukrainienne qui a rendu inévitable ce qui ressemblait il y a peu à un coup de poker ». Même s'il faudra effectivement « des années, voire des décennies pour que l'Ukraine devienne membre à part entière », reconnaît également le quotidien américain.
L’Afghanistan appelle à l’aide après le séisme qui a fait plus d'un millier de morts
Les images des destructions dans le sud-est du pays s'affichent en Une de l'ensemble de la presse internationale. « La douleur ne s'arrêtera donc jamais en Afghanistan », se désole en titre le New York Times qui souligne que « ce tremblement de terre, le plus meurtrier depuis 20 ans » vient s'ajouter « à la longue liste de tragédies qui ont frappé le pays depuis un an, depuis l'arrivée au pouvoir des talibans, avec une famine généralisée, la sécheresse, les attaques de l'État islamique et une grave crise économique qui a dévasté toutes les facettes de la société afghane », dit le quotidien américain.
Une « véritable crise humanitaire », avec les trois-quarts de la population vivant sous le seuil de pauvreté, note de son côté le Washington Post qui s'inquiète « que les inondations en cours retardent l'arrivée des sauveteurs » dans un pays également « déserté par la communauté occidentale ». Malgré les promesses d'aides internationales, « l'Afghanistan isolé pourrait avoir du mal à obtenir de l'aide », redoute également le Guardian, qui défend l'idée de passer outre, cette fois, les sanctions internationales « pour des raisons humanitaires », ce qui est, dit-il très différent de « l’aide au développement ».
La Turquie et l'Arabie saoudite enterrent « l'affaire Khashoggi »
« Tout est pardonné », raille le Washington Post qui rapporte que « le président turc Erdogan a ainsi déroulé le tapis rouge hier à Ankara pour accueillir MBS, le prince héritier saoudien », avec « de larges sourires, et même des bises sur les 2 jours ». Voilà qui signe « le grand retour sur la scène internationale du prince paria », commente amer, le Suddeustche Zeitung. 4 ans après « l’assassinat sordide et brutal » du journaliste dissident Jamal Khashoggi à Istanbul, « le prince tueur est devenu un sauveur providentiel », s'émeut Le Temps.
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Alors que « l'économie turque est dans un sale état », « MBS a acheté sa nouvelle liberté », dénonce de son côté le Times « en signant des milliards de dollars d'investissements en Turquie ». Et après Erdogan, « c'est Joe Biden qui, le mois prochain, ira serrer la main de l'ex-paria », souligne encore le quotidien britannique qui suggère « que le président américain se mette une pince à linge sur le nez, quand il demandera à MBS une augmentation de la production de pétrole pour pallier l'embargo sur les énergies russes ».
La polio est de retour en Grande-Bretagne, une première en 40 ans
« Le virus a été détecté dans les eaux usées de Londres. » « Une première en 4 décennies » s'affolent les tabloïds britanniques qui, à l'instar du Daily Mail et de Metro titrent sur « l'alerte nationale à la polio ». « Le Royaume est en état d'alerte », titre pareillement le Wall Street Journal, dont le correspondant à Londres rapporte « que les services de santé vont contacter tous les parents d'enfants de moins de 5 ans à Londres qui ne sont pas à jour de leur vaccination contre la polio ». « La crainte d'une épidémie n'est pas écartée », explique de son côté le Times qui souligne que « comme la plupart des personnes infectées ne présentent pas de symptômes, le virus peut se propager sans qu'on le remarque ».

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