À la Une: nouvelle tuerie de masse aux États-Unis, en pleine fête nationale du 4-Juillet
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Nouvelle illustration dramatique de cette Amérique malade de ses armes, en pleine parade le 4 juillet pour la fête nationale dans une « banlieue verdoyante » de Chicago, « les festivités ont tourné à la tragédie » écrit le Washington Post. « Une tragédie bien trop commune à la nation américaine », déplore le quotidien « avec une nouvelle fusillade de masse qui a fait au moins 6 morts et une trentaine de blessés ». Avec « à nouveau l'impensable » dit le Post, « un tireur lourdement armé sur un toit ». Il était 10h du matin, rapporte de son côté le New York Times, « et en l'espace de quelques secondes, la joyeuse parade avec les familles rassemblées avec leurs enfants sur des chaises de jardin, a viré au drame, ils ont été mitraillés ».
« Même dans un pays meurtri par la constance de la violence de masse, c'est un carnage choquant », s'émeut le New York Times. Une violence « qui s'inscrit toujours dans le même schéma », souligne de son côté le Wall Street Journal qui dénonce « l'omniprésence brutale de la violence armée dans une nation qui compte plus d'armes à feu que d'habitants ». Déjà « 309 fusillades de masse depuis le début de l'année et des milliers de morts », souligne encore le quotidien américain.
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« Après le choc des récentes tueries de Buffalo et d'Uvalde », ce nouveau bain de sang commis par un jeune homme de 22 ans - dont on ignore encore les motivations - « va bien sûr relancer le débat sur les armes », note le Washington Post. « Le président Biden s'est dit choqué et horrifié » et a rappelé la récente loi adoption au Congrès d'une loi bipartisane sur les armes à feu, mais « rien ne dit que cette loi aurait pu empêcher la tuerie de Chicago », souligne le Post.
L’Ukraine veut saisir les avoirs russes pour financer la reconstruction du pays
Alors que les dirigeants occidentaux discutent en Suisse de la mise en place « d'un véritable plan Marshall » pour aider à la reconstruction du pays après les hostilités, le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a dévoilé le 4 juillet « un plan ambitieux de 750 milliards d'euros », rapporte El Pais. Tout en appelant les Occidentaux, souligne le quotidien espagnol, « à saisir les avoirs des oligarques russes pour financer cet effort de reconstruction ».
« Des avoirs confisqués qui se chiffreraient entre 300 et 500 milliards de dollars », selon le Premier ministre ukrainien, mais « dont la saisie reste compliquée » explique le Times, « car elle nécessiterait bien souvent la modification des législations nationales sur les droits à la propriété privée ». « Seul le Canada a déjà franchi le pas », souligne encore le quotidien britannique, alors que la Grande-Bretagne et les États-Unis « n'excluent pas une mesure similaire ». L'Ukraine présentera en tout cas « une résolution en septembre lors de l'Assemblée générale des Nations Unies afin de créer un nouveau mécanisme permettant de réaffecter les actifs russes, et de faire appliquer une telle mesure », souligne le Times.
La basketteuse Brittney Griner supplie Joe Biden d'œuvrer à sa libération
Dans une lettre remise le 4 juillet à la Maison Blanche, « la star du basket américain, double médaillée olympique » supplie littéralement Joe Biden « de ne pas l'oublier et d'intervenir en faveur de sa libération », rapporte le Washington Post qui décrit une Brittney Griner « terrifiée à l'idée de rester enfermée en Russie pour toujours ».
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4 mois après son arrestation pour « possession d'huile de vapotage au cannabis », la basketteuse de 31 ans a comparu la semaine passée devant un tribunal russe pour « répondre aux accusations de détention de drogue », note de son côté le New York Times qui estime « que sa condamnation ne fait aucun doute » et qu'elle encoure « une peine allant jusqu'à 10 ans de prison dans une colonie pénitentiaire ». Le département d'État a déjà reconnu « qu'elle était détenue à tort », note encore le quotidien américain qui souligne que cela veut dire que « Washington œuvre à sa libération », même si rien n'est dit « sur un possible échange de prisonniers pour libérer Griner ».
L’armée de l’air espagnole intercepte un vol EasyJet à la suite d’un canular
À la grande surprise des 150 passagers du vol EasyJet Londres-Minorque, 2 F-18 de l'armée de l'air espagnole sont venus soudain encadrer leur Airbus en plein vol dimanche 3 juillet, rapporte le Guardian. Une procédure d'urgence mise en œuvre, après ce qui se révélera être « une fausse alerte à la bombe », qui plus déclenchée par l'un des passagers, « un Britannique de 18 ans qui voyageait avec ses amis » et qui n'aurait donc rien trouvé de mieux que « d’envoyer de fausses menaces sur les réseaux sociaux ». Identifié à la sortie de l'avion par les services de sécurité, le jeune Britannique a été arrêté, explique le Times. Un canular qui risque de lui coûter cher, « avec une forte amende et possiblement même une peine de prison ».
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