Revue de presse internationale

À la Une : Boris Johnson démissionne de la tête du parti conservateur, mais pas du gouvernement

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Le Premier ministre britannique Johnson Boris fait une déclaration à Downing Street à Londres, en Grande-Bretagne, le 7 juillet 2022.
Le Premier ministre britannique Johnson Boris fait une déclaration à Downing Street à Londres, en Grande-Bretagne, le 7 juillet 2022. REUTERS - PHIL NOBLE
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Une démission devenue « inévitable » expliquait déjà, dès ce matin, l'ensemble de la presse britannique, à l'instar du Times qui évoquait une « position intenable pour le Premier ministre » après « l'avalanche inédite des démissions des ministres de son cabinet », plus d'une cinquantaine ayant claqué la porte « du jamais vu dans l'histoire politique contemporaine au Royaume-Uni ».  Après trois jours de chaos politique, où il a tenté coûte que coûte de se maintenir au pouvoir, « Boris Johnson a donc démissionné », titre le Guardian dans son édition en ligne, « mais seulement de son poste de chef du parti conservateur », rapporte le quotidien, qui souligne que Boris Johnson « espère toujours rester premier ministre jusqu'à l'automne prochain ». De quoi « déclencher la colère des députés conservateurs », écrit de son côté le Times « qui souhaitent un nouveau leader dès que possible » et refusent donc que « Boris Johnson reste jusqu'en octobre pour superviser la course à la direction du parti ». Certains de ces députés conservateurs suggèrent « un leader intérimaire tel que Dominic Raab, le vice-Premier ministre ou encore l'ex-Première ministre Teresa May », à condition, précise le Times, « qu'ils choisissent de ne pas se présenter pour succéder à Boris Johnson ».

Berlin et Vienne vent debout contre le label « vert » de l’UE pour le gaz et le nucléaire

« Ce n'est pas une heure de gloire pour le Parlement européen », fustige le quotidien allemand Südkurier pour qui « une majorité de députés européens ont laissé passer la chance d'être pris au sérieux en matière de protection du climat », alors « que la guerre en Ukraine nous a notamment appris les dangers d'être dépendants du gaz russe ». Critiques également du gouvernement allemand qui martèle que « l'énergie nucléaire n'est pas soutenable », rapporte de son côté le Frankfurter Allgemeine Zeitung, même si Berlin n'envisage pas une action en justice contre cette classification, « l'Autriche, elle, se dit prête à le faire avec le soutien du Luxembourg » note le FAZ. « Ni le nucléaire, ni le gaz ne sont durables », enragent également les écologistes, écrit de son côté le Guardian qui souligne « qu'en qualifiant le gaz et le nucléaire d'énergies vertes », les parlementaires européens ont ainsi « rejetés les appels lancés par d'éminents Ukrainiens et des militants pour le climat, selon lesquels ces propositions constitueraient un véritable cadeau pour Vladimir Poutine ». Le président russe « peut se frotter les mains » enrage un député écologiste.

L'armée russe transforme la plus grande centrale nucléaire d'Ukraine en base militaire

« Des soldats russes sont en train de transformer la centrale nucléaire de Zaporizhzhia dans le sud du pays en une véritable garnison militaire » rapporte La Repubblica « et ils retiennent même en otage une quarantaine d'employés ». Après avoir pris le contrôle de la centrale en mars dernier, « les quelque 500 soldats russes qui l'occupent ont commencé à déployer des batteries d'artillerie lourde et posé des mines anti-personnel le long des rives du réservoir d'eau censé refroidir les six réacteurs », précise de son côté le Wall Street Journal qui s'inquiète « de cette transformation au ralenti d'une centrale nucléaire en garnison militaire ». « Du jamais vu dans l'histoire de l'énergie atomique », écrit le quotidien américain qui dénonce « une véritable crise de sécurité », et rapporte que « les employés de Zaporizhzhia et leurs familles redoutent un possible accident, comme dans la centrale voisine Tchernobyl, théâtre de la pire catastrophe nucléaire du monde ».

Les décès suspects des oligarques russes liés à Gazprom continuent

Dernier en date, le magnat russe Yuri Voronov, « retrouvé mort d'une balle dans la tête dans sa piscine à Saint-Pétersbourg » rapporte le Times qui souligne « qu'il s'agit de la 5ᵉ personnalité de l'industrie gazière russe à mourir dans des circonstances violentes depuis le début de l'année ». Toute une série de « meurtres-suicides » chez des cadres liés à Gazprom « le géant de l'énergie aux mains de Poutine », explique encore le quotidien britannique qui évoque « la possibilité qu'ils soient tombés dans les filets des services de sécurité ». Autant d'oligarques qui « auraient eu accès aux secrets financiers de l'élite du Kremlin », écrit de son côté le Daily Mail qui évoque également « de possibles meurtres maquillés en suicide ».

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