À la Une: la guerre russo-ukrainienne toujours dans l'impasse après presque 6 mois de conflit
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Et « toujours pas de négociation de paix en vue », explique l'envoyé spécial d'El Pais en Ukraine qui souligne que « Zelensky ne négociera que si la Russie abandonne tous les territoires occupés, la Crimée y compris ». Une position de fermeté sur le respect de l'intégralité territoriale du pays « soutenue hier par le patron de l'ONU Guterres et le président turc Erdogan lors d'une rencontre tripartite avec le président ukrainien à Lviv à la frontière polonaise ». Alors que les périls montent autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, où Ukrainiens et Russes se renvoient la responsabilité d'attaques « qui pourraient conduire à une catastrophe mondiale », note de son côté le Guardian, Moscou n'entend toujours pas évacuer ses troupes qui contrôlent la centrale depuis le printemps dernier.
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Autre signe de cette tension maximale, de « cette phase chaude du conflit », le déploiement le 18 août par la Russie de trois avions de combat équipés de missiles hypersoniques dans l'enclave de Kaliningrad, « aux frontières des pays de l'Otan », souligne le Times. Après 6 mois de conflit, même si les forces russes ne progressent plus guère sur le terrain, et que les Ukrainiens ont réussi des attaques spectaculaires en Crimée, « personne n'a encore gagné et personne n'a encore perdu », analyse La Repubblica. « La Russie qui a pris 24% du pays reste néanmoins, militairement plus forte que l'Ukraine », fait valoir de son côté un analyste dans Die Welt qui redoute un « scénario sombre pour l'Ukraine en prévision de l'hiver ». « Avec l'arrivée des pluies et des températures froides en Ukraine, les attaques pourraient se compliquer, ouvrant possiblement une phase de négociations », estime de son côté La Repubblica.
L'ex-directeur financier de la Trump Organization plaide coupable de fraude fiscale
C'est « un souci de plus pour Donald Trump », dans ses multiples démêlés avec la justice, dit le correspondant du Guardian à New York qui souligne qu’Allen Weisselberg qui a donc plaidé coupable, le 18 août, de « 15 délits de fraude fiscale et de vol qualifié » est un très proche de Donald Trump. « Son fidèle lieutenant depuis plus de 50 ans », « un couple inoxydable comme Batman et Robin », disait l'ex-femme de Weisselberg rapporte La Repubblica, le quotidien italien qui ironise sur le fait que « Robin pourrait bien désormais se retourner contre Batman ». Car Weisselberg « va devoir désormais témoigner contre son entreprise, la Trump Organisation en octobre prochain », et même « s'il a jusqu'à présent refusé mettre en cause Donald Trump », rien ne dit que cette « loyauté indéfectible tiendra lors du procès » souligne de son côté le New York Times. Son témoignage pourrait être « désastreux pour l'ex-président », estime La Repubblica.
L’agresseur présumé de Salman Rushdie plaide à nouveau non coupable
Une semaine après l'attaque au couteau contre le romancier dans l'État de New York, son agresseur présumé Hadi Matar, 24 ans, « a été inculpé de tentative de meurtre », note le Wall Street Journal qui souligne que le procureur a par ailleurs vivement dénoncé l'interview donnée par Matar au tabloïd le New York Post cette semaine. Un entretien que rapporte une large partie de la presse internationale, dans lequel Hadi Matar se dit notamment « surpris » que Salman Rushdie ait survécu à l’attaque.
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Le jeune Américain confesse également « qu'il n'aime pas Rushdie » et l'accuse d'avoir « attaqué l’islam ». Tout en niant avoir été inspiré par la fatwa lancée par l'ayatollah Khomeini il y a 33 ans, Matar redit également « toute l'estime et l'admiration qu'il a pour l'ayatollah ». « Une véritable effronterie » qui a stupéfié les procureurs, note encore le Wall Street Journal qui souligne que ces derniers étudient la possibilité d'une nouvelle inculpation « pour crime de haine » contre Hadi Matar.
La Première ministre finlandaise dans la tourmente après la diffusion d'une vidéo festive
Une vidéo privée qui a fuité, et qui est depuis devenue virale sur les réseaux, où l'on voit Sanna Marin, la jeune Première ministre de 36 ans, « en train de boire, de chanter et de danser avec enthousiasme » rapporte le Guardian avec toute une « bande de fêtards parmi lesquels des journalistes, des people et même un député de son parti ». Choquant pour l'opposition qui a même réclamé « un test de drogue » et dénonce « le comportement enfantin de la Première ministre, en pleine crise du coût de la vie en Finlande, et face aux menaces russes », rapporte le Washington Post qui souligne qu’à l’inverse, de nombreux internautes défendent « son droit à faire la fête, comme les gens de son âge ». C’est exactement ce qu'a plaidé la Première ministre finlandaise pour sa défense.
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