Revue de presse internationale

À la Une: les États-Unis alertent contre une intensification des frappes russes en Ukraine

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Le philosophe Alexandre Douguine lors de la cérémonie d'adieu à sa fille Daria Douguina à Moscou, le 23 août 2022.
Le philosophe Alexandre Douguine lors de la cérémonie d'adieu à sa fille Daria Douguina à Moscou, le 23 août 2022. © AP / Dmitry Serebryakov
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Les services américains tirent la sonnette d’alarme, avertissant « que la Russie va, dans les jours à venir, intensifier ses frappes contre les civils et les installations gouvernementales ukrainiennes », rapporte le Wall Street Journal. « C'est la première alerte de sécurité émise par les Américains au cours de ces derniers mois », note de son côté le Guardian, qui souligne qu'elle intervient alors que « l’Ukraine célèbre demain le 31e anniversaire de son indépendance », et surtout après que le « Kremlin ait accusé Kiev du meurtre de Daria Douguina » et promptement identifié son assassin, « une Ukrainienne liée au régiment Azov » selon les services russes.

« Des accusations qui manquent sérieusement de crédibilité », estime le Guardian, à l'instar d'une grande partie de la presse internationale, comme le quotidien suisse Le Temps qui raille « une enquête conclue dans des temps records ». Moins de 48h après l'attentat, le FSB « a ainsi trouvé la Mata Hari qui serait venue avec sa fille de 12 ans en Russie pour surveiller Daria Douguina, perpétrer son assassinat avant de s'enfuir en Estonie », ironise le Corriere della Sera, qui dénonce « un scénario parfait », « qui réunit tout à la fois l'ennemi ukrainien, le bataillon Azov, et surtout la main étrangère », parfait « pour diligenter des représailles » nous dit le quotidien italien. La version du FSB « donne surtout des ailes à ceux qui prônent une main de fer contre l'Ukraine », commente également El País.

Indignation en Italie où la candidate de l'extrême droite publie la vidéo d’un viol

Giorgia Meloni, la dirigeante du parti d'extrême droite Fratteli d'Italia « qui est en tête de la course pour devenir le prochain Premier ministre italien » le 25 septembre prochain, souligne le Guardian, n'a pas hésité hier à poster « la vidéo d'une réfugiée ukrainienne violée par un demandeur d'asile guinéen dans une ville italienne ». Une agression filmée par un voisin que Meloni a posté « en solidarité avec la victime » a-t-elle justifié, déclenchant « un véritable tollé politique », rapporte La Repubblica.

« Indigne », « immoral » se sont insurgés plusieurs ministres du gouvernement ainsi qu'une grande partie de la classe politique. « Il est indécent d'utiliser les images d'un viol, il est encore plus indécent de le faire à des fins électorales », a notamment fustigé Enrico Letta, le chef du parti démocrate, note le Corriere della Sera, qui souligne que le procureur de la République a ouvert une enquête sur la diffusion de cette vidéo.

Montée des tensions au Pakistan, Imran Khan est accusé de terrorisme

« L'épreuve de force entre Imran Khan et le gouvernement et l'armée pakistanaise s'intensifie », titre le Wall Street Journal, qui rapporte que les partisans de l'ex-Premier ministre évincé en avril dernier ont formé un « véritable barrage humain autour de son domicile » alors que les autorités « menacent de l'arrêter pour terrorisme ». Il est mis en cause pour « un discours dans lequel Imran Khan menace une juge et le chef de la police d'Islamabad après l'arrestation et la torture présumée d'un de ses plus proches collaborateurs », explique le Times.

« Imran Khan est devenu la cible des forces qu'il a jadis commandées », analyse de son côté le New York Times « dans un pays où les forces de sécurité et le système judiciaire sont utilisés comme des armes pour mettre sur la touche ceux qui sont tombés en disgrâce auprès du puissant establishment militaire ». Une confrontation « qui risque de dégénérer en violences », redoute l'éditorialiste de Dawn, le principal quotidien du pays, qui met en garde contre « une possible arrestation qui pourrait enflammer une situation politique extrêmement volatile ».

Anthony Fauci, le médecin en chef de la Maison Blanche, tire sa révérence

Après « près d'un demi-siècle au gouvernement, le célèbre immunologue raccroche sa blouse », titre El País. À 81 ans, « celui qui est devenu le visage le lutte contre la pandémie aux États-Unis », annonce qu'il prendra sa retraite à la fin de l’année, note le Washington Post, « après avoir travaillé avec sept présidents et avoir été à la tête du front américain contre le Sida, Ebola, Zika et le coronavirus », salue le Guardian.

Devenu la bête noire des Républicains et des antivax, le docteur Fauci « peut en tous cas se vanter du succès de la campagne de vaccination, qui aux États-Unis a considérablement réduit la prévalence du virus », salue encore El País. Anthony Fauci entend à l'avenir « se concentrer sur les conférences et l'enseignement auprès de la jeune génération de scientifiques », rapporte le Washington Post.

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