À la Une: de nouveaux crimes de guerre en Ukraine, après la découverte d’un vaste charnier à Izioum
Publié le :

L’information tombée la nuit dernière, fait bien sûr les gros titres de la presse en ligne de ce 16 septembre, qui fait état « d’une vaste fosse commune, plus de 450 corps découverts dans la ville stratégique d'Izioum reconquise sur les Russes la semaine passée », rapporte El Pais. Selon le président Zelensky, ce charnier pourrait même être « plus important encore que celui de Boutcha », dit le Guardian, qui rappelle « les centaines de corps retrouvés à Boutcha, près de la capitale Kiev en février dernier ». Boutcha, ville martyre qui comme Marioupol, note le quotidien britannique, « sont devenues synonymes des crimes de guerre russes ».
Un journaliste de l'agence américaine AP « confirme avoir vu le site hier [le 15 septembre 2022, ndlr] dans une forêt à l'extérieur d'Izioum, avec des centaines de tombes », rapporte encore le Guardian. « Pour la plupart, il s'agirait des corps des victimes des bombardements et des frappes aériennes menées par la Russie depuis son invasion », souligne de son côté le Times qui a pu joindre l'un des responsables de la ville d'Izioum. « Des enquêtes médico-légales vont maintenant être menées sur chaque corps retrouvé », assure le chef de la police de la région de Kharkiv.
Une nouvelle découverte macabre qui intervient, note le Washington Post, au lendemain d'une nouvelle visite à Kiev de la patronne de l'Europe Ursula von der Leyen, qui a demandé que « Poutine soit jugé pour crimes de guerre ». Le président russe a toujours nié « avoir pris des civils pour cible, ou commis des crimes de guerre », souligne de son côté le Guardian.
Inquiète face à la crise ukrainienne, la Chine mesure son soutien à Moscou
Si les deux chefs d'État russe et chinois ont affiché hier lors de leur rencontre à Samarcande « leur parfaite solidarité face aux Occidentaux », pour la première fois, « ils ont également émis des notes discordantes dans leurs remarques publiques, et Xi Jinping n'a pas du tout mentionné l'Ukraine », souligne le New York Times. Le quotidien américain estime « que le soutien de la Chine à la guerre russe en Ukraine semble ainsi s'estomper ». « Entre la Chine et la Russie, c'est une amitié sans frontières mais avec des limites », commente également le Suddeutsche Zeitung qui rapporte comment « Poutine lui-même a fait état des questions et des préoccupations de Xi Jinping concernant la crise ukrainienne ».
« Alors que l'effort de guerre de Moscou s'enlise, Pékin n'a pas l'intention d'accroître son soutien à la Russie », fait valoir le Wall Street Journal qui note que, « si la Chine reste un partenaire commercial important de la Russie avec notamment ses achats de pétrole, Pékin n'a toujours pas l'intention de se mettre en travers des sanctions occidentales ». « Pékin prend bien soin de rester à distance », explique pareillement Die Welt « en refusant de livrer des armes à Moscou tout en profitant de bons prix que lui fait Moscou sur le pétrole et le gaz. [...] Une alliance de circonstances qui ne durera que tant que les intérêts convergeront », estime encore le quotidien allemand.
Poutine et Xi Jinping ne participeront pas aux funérailles d’Elizabeth II
Alors que la liste d'invités est longue, « au moins 500 chefs d'État et de gouvernement du président Biden à l'empereur du Japon » sont attendus lundi 19 septembre à Londres, dit le Frankfurter Allgemeine Zeitung, pour ce qui sera « l'un des plus grands rassemblements diplomatiques au monde ». Mais sans Poutine « qui n'a pas été invité », persona non grata, note le Times, alors que le président chinois, lui, a bien reçu son carton d'invitation mais « devrait se faire remplacer par une délégation de haut niveau à Londres ». De quoi en tout cas faire enrager le Kremlin qui a dénoncé hier « l’attitude blasphématoire et immorale » du Royaume-Uni à son encontre, rapporte le Guardian qui note également « que la Biélorussie, la Birmanie, l'Afghanistan, la Syrie et le Venezuela n'ont pas reçu d'invitation ».
Roger Federer, la star mondiale du tennis prend sa retraite à 41 ans
Et c'est une pluie de louanges dans la presse mondiale qui rend hommage « au champion des champions », salue La Repubblica. « Un joueur d'exception », pour le New York Times. « 20 fois champion du Grand Chelem », souligne le Guardian qui, comme le Times, se réjouit de le voir jouer une dernière fois la semaine prochaine à Londres « avec cette impression qu'il donne de flotter au-dessus de la surface du cours », s'enthousiasme le quotidien britannique. Un « champion élégant » dans sa vie également, Federer a mis une partie de sa fortune « dans sa fondation pour l'éducation des enfants pauvres, rapporte Le Soir, une action humanitaire qu'il va poursuivre notamment en Afrique en hommage aux origines sud-africaines de sa mère ».
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne