À la Une: l'ancien vice-président Mike Pence défie Donald Trump pour l'investiture républicaine
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C'est du jamais vu dans l'histoire des présidentielles américaines, avec la candidature de Mike Pence s’ouvre « une confrontation inédite entre Trump et celui qui a été son numéro 2 à la Maison Blanche », souligne le Washington Post. Mike Pence qui a été « le plus fervent partisan et défenseur de Donald Trump pendant toute la durée de leur mandat commun, et qui a brutalement rompu après les attaques contre le Capitole », rappelle le New York Times « refusant d'annuler la victoire de Joe Biden » et déclenchant « la vindicte des émeutiers pro-Trump qui appelaient alors à « pendre Pence ». Entre les deux hommes, la rupture est depuis « irrévocable », insiste le quotidien américain, c'est « une relation amour-haine » estime de son côté le Suddeutsche Zeitung, qui ne donne « pratiquement aucune chance au sexagénaire Mike Pence » face à l'ex-président milliardaire toujours ultra-favori et qui pourrait même, souligne le quotidien allemand arracher le vote de la droite religieuse que brigue Pence « Trump étant - plus populaire que prévu chez les évangélistes ». « À l'exception du gouverneur de Floride Ron DeSantis, tous les candidats républicains sont actuellement des outsiders », analyse de son côté le correspondant de The Age, le quotidien australien qui rapporte également les derniers sondages donnant à Trump « une large avance avec près de 54%, loin devant DeSantis à 21% et Mike Pence a seulement un peu plus de 5% ».
« Plus on est de fous ... »: Trump se réjouit de la multiplication des candidatures
On devrait en compter une dizaine d'ici la fin de cette semaine, « les candidatures républicaines poussent plus vite que les épis de maïs au printemps dans le Midwest », ironise le Suddeutsche Zeitung qui y voit un vrai plus pour Donald Trump « avec une possible dispersion des voix entre tous ses challengers, qui pourrait jouer en sa faveur en divisant le vote anti-Trump ». « Plus on est de fous, plus on rit » s'était d'ailleurs bruyamment réjouit Trump en février dernier « lorsqu'il avait accueilli sa première sérieuse rivale Nikki Haley », rappelle le Japan Times. Pour autant, ces multiples candidatures « montrent que ses rivaux ne le voient pas dans une position aussi solide que les sondages le suggèrent » analyse de son côté El Pais qui rappelle que l'ex-président est également empêtré dans toute une série d'affaires judiciaires. Trump qui « hésite d'ailleurs à participer au premier grand débat qui aura lieu le 23 août prochain » entre les candidats républicains, souligne encore le quotidien espagnol, « préférant rester sur la touche et ne pas risquer sa confortable avance contre son plus grand rival DeSantis ».
Intensification des combats en Ukraine, prélude à la grande contre-offensive?
Après des mois de statu quo, ça se tend sur la ligne de front, notamment « dans l'est de l'Ukraine où les combats font rage depuis quelques jours », souligne El Pais. « L'Ukraine a lancé de multiples attaques » auxquelles les Russes auraient brutalement répondu ce matin - selon Kiev en « faisant sauter un important barrage sur la fleuve Dnipro dans la région de Zaporjjia » rapporte le New York Times. Une attaque qui intervient en cas, « alors que les combats sont entrés dans une nouvelle phase », explique le Guardian qui décrit « une escalade significative des attaques ukrainiennes pour trouver les faiblesses et percer les lignes russes ». Pas vraiment encore « la grande contre-offensive attendue », mais « c'est le signe qu'elle est imminente » estime également El Pais. Analyse partagée par le Washington Post qui met en avant « la nécessité stratégique de garder un effet de surprise pour le lancement de cette contre-offensive », comme cela avait été le cas à l'automne dernier « lors de l'attaque éclaire qui avait permis de reprendre Kharkiv ».
« Deep fake »: la guerre s'intensifie également sur le front de la propagande
Tous les coups sont permis, même mettre en scène et en images « un faux Vladimir Poutine appelant à la loi martiale et à la mobilisation militaire », « un clip qui a été diffusé hier sur plusieurs chaines de radio et de télé russes » rapporte le New York Times qui parle de probable « deep fake », cette technologie numérique qui permet à partir « d'enregistrements authentiques de créer des parodies très réalistes ». « Un piratage, pour semer la panique » a vigoureusement dénoncé le Kremlin et qui est en tout cas intervenu « en pleine recrudescence des attaques ukrainiennes », souligne de son côté le Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui y voit la « possible main de hackers russes opposants à Poutine ».
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