À la Une: les Pays-Bas et le Danemark vont fournir des F-16 américains à l'Ukraine
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« Ils voleront bientôt dans le ciel ukrainien », s'est félicité le président Zelensky qui a salué, le 20 août, une « décision historique », rapporte le Guardian qui souligne que cette double promesse danoise et néerlandaise sur la livraison de « 61 F-16 de fabrication américaine » intervient « quelques jours après que les États-Unis ont donné leur feu vert ». Une décision « importante mais sans doute pas un tournant dans la guerre en Ukraine », analyse le New York Times qui note que ces appareils « n'arriveront pas avant le début de l'année prochaine, trop tard pour les utiliser dans le cadre de la contre-offensive lancée au début de l'été par l'Ukraine ».
C'est parce qu'il faut avant tout assurer « la formation des pilotes ukrainiens », et cela prendra encore du temps, explique de son côté le Suddeutsche Zeitung qui se félicite néanmoins que ce « renforcement du soutien militaire à Kiev » envoie « un signal politique important au Kremlin » lui signifiant « que les Européens sont prêts à soutenir l'Ukraine sur le long terme ».
Analyse partagée par le Mitteldeutsche Zeitung pour qui « les Occidentaux intègrent ainsi l'Ukraine dans le système de défense européen et investissent également dans leur sécurité future. [...] Car après la guerre, dit le quotidien allemand, quand l'Ukraine aura peut-être rejoint l'UE, ces pilotes de chasse ukrainiens et leurs F-16 pourront protéger la frontière extérieure de l'Europe avec la Russie ».
Luna-25 : la sonde spatiale russe s'est écrasée sur la Lune
C'est « un coup dur pour le Kremlin », assure le New York Times. « Un coup porté au prestige de Poutine » commente le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui rappelle « que Vladimir Poutine avait lui-même déclaré que l'espace était un terrain de compétition avec l'Occident ».
« Cette mission spatiale, la première en près de 50 ans pour la Russie sur la Lune était destinée à rehausser le prestige national et à faire revivre les années glorieuses de l'exploration spatiale soviétique », explique également le Times qui voit dans le crash de la sonde russe « un accident embarrassant pour le Kremlin ».
« Un désastre », tranche le Wall Street Journal qui estime « que les sanctions internationales » imposées à la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine il y a 18 mois « ont limité sa capacité à acquérir des technologies étrangères clefs pour son programme spatial ».
La Russie ne sera donc pas « le premier pays à alunir avec succès sur le pôle sud de la Lune », note le Badischen Nachrichten qui juge que « la situation pourrait s'avérer encore plus difficile pour Poutine si l'Inde réussit son propre alunissage ce mercredi, surpassant ainsi les ambitions de la Russie ».
Joe Biden au chevet des habitants d'Hawaï
Le président américain et son épouse Jill sont attendus ce lundi sur l'île hawaïenne de Maui, dont la capitale Lahaina a été littéralement « réduite en cendres il y a deux semaines, après de violents incendies qui ont fait plus de 100 morts, les plus meurtriers du siècle écoulé aux États-Unis », note le New York Times.
Un président américain candidat à sa réélection et qui va devoir faire preuve « de beaucoup d'empathie auprès des victimes » alors que son silence les premiers jours de la tragédie « a été vivement critiqué par l'opposition républicaine », souligne le Washington Post. « Cinq jours, 120 heures se sont écoulées entre le moment où Joe Biden s'est exprimé pour la première fois sur les incendies et le 10 août, date à laquelle il a annoncé ses premières mesures en faveur de l'île sinistrée », a compté le quotidien américain qui parle de « cinq jours de réticence présidentielle durant laquelle le président est parti en vacances dans le Delaware », même si la Maison Blanche fait valoir que Joe Biden a sans cesse « été en contact avec les responsables hawaïens ».
Aujourd'hui sur les lieux du drame, « Biden va devoir rassurer les victimes » face au sentiment d'abandon, souligne le Guardian, « il devrait leur assurer qu'ils auront le contrôle total de la reconstruction et le soutien financier du gouvernement américain ».
L’euphorie de l’Espagne « championne du monde »
Les images des joueuses espagnoles en liesse s'affichent en Une de la presse internationale, saluée par une pluie de superlatifs dans les quotidiens espagnols : « l'Espagne devient immortelle », titre El Pais, championne du monde, « l'Espagne entre dans l'histoire », s'enthousiasme El Diario.
Alors côté britannique, la presse fait grise mine et évoque « le cœur brisé de l’Angleterre », mais également « la fierté de tout un pays » pour ses Lionnes face à « une défaite plein d'entrain », titre le Sun.
La réussite de cette Coupe du monde qui a « touché un large public » est en tout cas « une étape importante sur la voie de l'égalité dans le football face aux équipes masculines », estime le Suddeutsche Zeitung allemand, « même s'il reste beaucoup à faire », acquiesce le New York Times qui fustige d'ailleurs ce « baiser impromptu imposé par le patron de la fédération espagnole à l'une des joueuses » au cours de la cérémonie de remise des médailles ; « c'est un rappel désagréable des scandales de sexisme persistant dans le monde du football » déplore le quotidien américain.
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