À la Une: les efforts diplomatiques s'intensifient pour la libération des otages détenus à Gaza
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Après la libération la nuit dernière de deux nouveaux otages, « deux Israéliennes octogénaires libérées après 17 jours de captivité par le Hamas, rapporte le quotidien israélien Haaretz, toutes deux enlevées dans le même kibboutz Nir Oz lors des massacres du 7 octobre ».
« Une libération qui intervient trois jours après celle d'une mère et de sa fille israélo-américaines », note de son côté le New York Times. Et grâce à nouveau à une « médiation menée par l'Égypte et le Qatar », souligne de son côté le Times. Officiellement, « rien n'a été demandé en échange par le Hamas, qui a évoqué des "raisons humanitaires" pour la libération de ces otages », rapporte encore le quotidien britannique qui y voit « la volonté du groupe terroriste de restaurer la bonne volonté internationale après les attaques brutales menées contre Israël. »
Ce 23 octobre, alors que l'État hébreu a montré à la presse étrangère « les images poignantes des meurtres et des mutilations perpétrés le 7 octobre, souligne le Guardian, le Hamas entend ainsi éclipser certaines horreurs commises et démontrer qu'il reste un partenaire légitime pour de futures négociations [...]. Les efforts diplomatiques s'intensifient pour la libération des quelque 200 otages restants », rapporte encore le quotidien britannique qui, comme le Wall Street Journal et le Haaretz affirment « que des négociations sont en cours pour une éventuelle libération de 50 otages ». Des négociations qui auraient achoppé hier soir « sur la demande du Hamas d’un échange avec des livraisons de carburant à Gaza ». Une demande refusée par Israël « qui y voit une possibilité de détournement du carburant à des fins militaires », mais « les pourparlers se poursuivent » assure le quotidien américain.
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L'UE appelle à une « pause humanitaire » à Gaza
Après une nouvelle pluie de bombes hier lundi sur l'enclave palestinienne qui est en état de détresse absolue, « 400 morts en une journée, ce sont les bombardements les plus meurtriers à ce jour dans la guerre contre le Hamas », rapporte le Guardian.
« Tous les pays européens s'accordent sur le fait qu'il faut apporter davantage d'aide aux civils palestiniens de Gaza », souligne le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui s'interroge néanmoins sur la « nécessité d'un cessez-le-feu humanitaire. »
De vraies « divergences linguistiques diplomatiques », raille El Pais à l'instar du Soir. Le quotidien de Bruxelles souligne « qu'entre cessez-le-feu, trêve humanitaire ou pause humanitaire ». Les Européens se sont finalement repliés sur la « pause humanitaire », une demande qui sera soumise aux chefs d'État de l'Union européenne réunis en Conseil jeudi prochain, alors que certains, comme l'Allemagne ou bien l'Autriche se demandent toujours « si une telle pause ne va pas entraver pas le droit d'Israël à se défendre alors qu'il cherche à détruire les positions du Hamas à Gaza ». En visite aujourd'hui en Israël, Emmanuel Macron défendra la nécessité « d'une trêve humanitaire ». Alors que de son côté le président américain Biden affiche toujours une extrême fermeté, « les otages doivent être libérés, ensuite on pourra discuter », rapporte le Washington Post.
La Turquie va ratifier l'adhésion de la Suède à l'Otan
Après 17 mois de blocage, « l'approbation d'Erdogan qui vient donc enfin de soumettre au parlement turc la demande d'adhésion de la Suède à l’Otan, est une véritable surprise », commente le Suddeutsche Zeitung qui estime que « la ratification ne devrait en tout cas pas poser de problème ». On ne sait pas en revanche « ce que les États-Unis et les partenaires de l'Otan ont pu promettre au président turc en échange de son feu vert », note encore le quotidien allemand.
Alors qu'en septembre dernier, « Erdogan avait conditionné son approbation à la vente de F-16 américains à la Turquie », rapporte de son côté le Frankfurter Allgemeine Zeitung, un accord toujours bloqué par le Sénat américain. Si le parlement turc donne, comme espéré, son accord, « il ne restera plus alors que la Hongrie pour s'opposer à l'adhésion de la Suède à l'Otan en pleine guerre en Ukraine », note encore le quotidien allemand.
« La Hongrie se cache souvent derrière la Turquie pour traîner les pieds », analyse le Guardian, comme elle l'avait fait auparavant pour la Finlande, « mais tout en s'empressant de donner son feu vert dès lors qu'Ankara avait elle-même annoncé sa signature. »
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