Revue de presse internationale

À la Une: la revendication de l'attentat meurtrier le 3 janvier en Iran

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Des personnes sur les lieux des explosions lors d'une cérémonie organisée pour commémorer la mort du général iranien Qassem Soleimani, à Kerman, en Iran, le 3 janvier 2024.
Des personnes sur les lieux des explosions lors d'une cérémonie organisée pour commémorer la mort du général iranien Qassem Soleimani, à Kerman, en Iran, le 3 janvier 2024. © AFP/Sare Tajalli
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Revendication signée « de l'État islamique », annonce le New York Times, qui rappelle que l'État islamique est une « organisation sunnite qui considère que sa mission est de tuer les musulmans apostats, y compris les chiites. Or, l'Iran est un pays à majorité chiite, dirigé par des religieux chiites ». Pour le quotidien américain, « l'attentat à la bombe en Iran constitue le dernier épisode sanglant de l'offensive de l’État islamique contre l’Iran, qu’il considère comme un ennemi, qui, aux côtés d’une coalition dirigée par les États-Unis, a contribué à vaincre le groupe en Syrie et en Irak ».

C'est dans ce contexte international très tendu, que le Soir en Belgique, pose cette question : « Quelle va être l’attitude de l’Iran dans la guerre entre Israël et le Hamas ? » Question posée à Firouzeh Navahandi, spécialiste de la République islamique, selon laquelle « l'Iran n'est pas en mesure de mener une guerre contre Israël... [...] En réalité, est-ce que le Hezbollah, qui de fait contrôle le Liban, a vraiment intérêt à ce qu’une guerre régionale éclate ? Les conséquences sont imprévisibles. Je pense que même l’Iran n’y a pas intérêt, et n’est du reste pas en état, et intérieur et extérieur, de mener une telle guerre contre Israël ». Le Soir, lui, objecte que les États-Unis prennent tout de même au sérieux, l'hypothèse de voir l'Iran intervenir dans le conflit si l'on considère leur déploiement naval dans la région. Firouzeh Navahandi reconnaît que même s'il s'agit pour les Américains, « de montrer leurs muscles », il y a tout de même « un risque ».

Pousser les Palestiniens hors de Gaza

Le Washington Post s'intéresse à cette « proposition. [...] Les membres d’extrême droite de la coalition gouvernementale ont proposé d’envoyer les Palestiniens déplacés vers l’Arabie saoudite, la Jordanie, l’Union européenne ou le Chili ». Certains journaux israéliens ont également avancé le nom de la République démocratique du Congo, dont les autorités ont démenti toute discussion ou négociation avec Israël, nous en parlions tout à l'heure dans la revue de la presse africaine. 

Alors d'où vient cette idée de pousser les Palestiniens hors de Gaza ? « En privé, nous dit le Washington Post, des responsables israéliens affirment que ces propositions découlent des impératifs politiques de la coalition de Netanyahu et de sa dépendance à l'égard des partis d'extrême droite pour se maintenir au pouvoir. [...] S'il y a 100 000 ou 200 000 Arabes à Gaza et non deux millions, toute discussion sur l'avenir sera totalement différente », a ainsi affirmé le ministre des Finances Bezalel Smotrich.

Le Washington Post a questionné des Gazaouis à ce sujet, et leur réponse a été sans équivoque. Ils resteront à Gaza quoi qu'il arrive. Témoin cette réaction de Tariq : « Nous préférons mourir et être enterrés sous le sol de Gaza plutôt que d’aller vivre dans n’importe quel autre pays. »

Une actualité beaucoup plus légère outre atlantique

C'est le Devoir au Canada, qui pose cette question dans l'air du temps : « Comment survivre au retour au travail après les Fêtes ? » Mais attention, il ne s'agit pas de traiter le sujet à la légère, le Devoir a interrogé des experts en ressources humaines et en psychologie.

D'où il ressort « qu'il n’est pas souhaitable d’attendre la veille du retour à la réalité pour reprendre un rythme de vie qui est compatible avec le travail », assure une psychologue organisationnelle. « On s’est couché tard, on est resté en pyjama jusqu’à midi. C’est dur physiquement et psychologiquement de devoir se lever plus tôt, de manger à des heures plus fixes, etc., en comparant le phénomène à un décalage horaire. »

« Vous avez vécu de bons moments pendant les vacances ? Vous avez ressenti la magie des Fêtes ? », ajoute un professeur d'université spécialiste des ressources humaines, « alors continuez à avoir ces petites doses de bienveillance envers vous-même ». Autant de conseils à ne pas négliger, en ce début d'année...

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