
Les guerres dans le monde, la menace du réchauffement climatique, ou encore les fins de mois difficile… Les sujets de préoccupation et d’anxiété ne manquent pas. Et voilà que le coronavirus revient… Quatre ans après la pandémie de Covid-19, plane la menace d’une nouvelle épidémie.
En effet, un nouveau variant du Covid-19, appelé KP.2 et surnommé FLiRT, est en train de circuler aux États-Unis et en Europe. Plus contagieux que les souches précédentes, il pourrait être à l’origine d’une vague de contaminations cet été. Et pour l’instant, les autorités restent les bras croisés, déplore le Washington Post : « Le Covid sera encore là cet été. Est-ce quelqu’un va s’en soucier ?, s’interroge le journal. Les Américains s’apprêtent à passer un nouvel été avec une nouvelle variante de coronavirus et une augmentation probable du nombre de cas. (…) Et le gouvernement fédéral n’a pris aucune mesure afin de limiter la transmission (…). Il n’est plus conseillé de s’isoler pendant cinq jours après un test positif. Il est difficile de se procurer des tests gratuits. (…) Seuls une poignée de passagers portent encore un masque dans les trains et les avions. Les mariages, les vacances et les conférences se déroulent normalement. Beaucoup de ceux qui tombent malades ne sauront jamais qu’il s’agit du Covid. Ou ne s’en soucient guère. (…) Nous nous retrouvons donc, déplore encore le Washington Post, avec un virus qui continue à ronronner en arrière-plan comme un agent pathogène toujours présent et un tueur sporadique. Et les autorités sanitaires ne considèrent plus cela comme une priorité absolue. »
Toujours pas d’accord sur une prévention mondiale
Et pourtant, le risque est bien réel. Le Soir à Bruxelles en est persuadé : « La question n’est pas tant de savoir si une prochaine pandémie va se produire, mais plutôt quand. Si la menace n’est pas neuve, les risques pandémiques sont encore plus grands aujourd’hui avec l’augmentation de la population, qui vit dans des zones de plus en plus densément peuplées et voyage de plus en plus. (…) Il y a urgence, estime Le Soir, à se préparer à une riposte coordonnée à l’échelle globale. (…) En décembre 2021, rappelle le quotidien belge, l’OMS a établi un groupe de négociateurs pour développer un traité juridiquement contraignant qui permettrait à chaque pays de prévenir, détecter et contrôler les épidémies. Mais aussi d’assurer une répartition équitable des vaccins et des médicaments (…) Las !, soupire Le Soir. Après neuf rounds d’âpres discussions, les représentants des 194 pays membres de l’agence onusienne de la santé ne sont pas parvenus à s’entendre à ce jour. L’espoir d’un accord lors de la 70e Assemblée mondiale de la santé, qui débute ce lundi à Genève, est encore autorisé, veut croire le journal, permettant d’anticiper la possible élection d’un Donald Trump ou autre qui voudrait saper les fondements de l’OMS. L’échec des négociations montre qu’une grande partie de la prise de conscience de l’urgence générée par le Covid s’est évaporée, déplore encore Le Soir. Les intérêts nationaux continuent de primer. Jusqu’à ce qu’un agent pathogène nous menace à nouveau, rappelant que le monde est un village et qu’on n’a qu’une santé. »
Les intérêts nationaux prioritaires
En effet, renchérit le New York Times, « une grande partie de la bonne volonté générée pendant le Covid s’est évaporée et les intérêts nationaux sont revenus sur le devant de la scène. Des pays comme la Suisse et les États-Unis se sont montrés réticents à accepter des conditions susceptibles d’affecter leurs industries pharmaceutiques ; d’autres, comme l’Argentine, se sont opposés à des réglementations strictes sur les exportations de viande ».
Et le New York Times de citer cette spécialiste australienne des pandémies, le Dr Sharon Lewin : « Il est évident que les gens ont la mémoire très courte, affirme-t-elle. Mais cela peut se reproduire, et avec un agent pathogène beaucoup plus difficile à traiter que ne l’était le Covid. »
Trop de petites bêtes dans la Seine
Enfin, toujours dans le domaine de la santé, mais dans une moindre échelle, à lire dans Le Monde cet article sur « ces grosses et petites bêtes de la Seine qui risquent de gâcher la baignade olympique ».
Alors les plus gros poissons qui vivent dans les eaux du fleuve sont des silures, inoffensifs pour l’homme. Le danger éventuel, c’est le rat qui nage très bien. Mais en fait, ce sont les toutes petites bêtes qui présentent le plus de risque : « Au cœur de la menace qui plane cet été sur la tenue des épreuves de triathlon et de nage libre, il y a toutes ces bactéries et ces micro-organismes dus à la pollution, pointe Le Monde. (…) Les seuils de qualité de l’eau requis n’ont toujours pas été atteints. En effet, lors d’orages ou de fortes pluies, le surplus d’eaux usées continue d’être déversé dans la Seine. Ce qui explique que le niveau de pollution ne s’améliore que lentement, et que le retour des poissons reste pour l’instant très timide. »
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