Revue de presse internationale

À la Une: la magie retrouvée des Jeux…

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Un feu d'artifice explose à côté de l'Obélisque de Louxor sur la place de la Concorde lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024 à Paris le 28 août 2024.
Un feu d'artifice explose à côté de l'Obélisque de Louxor sur la place de la Concorde lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques de Paris 2024 à Paris le 28 août 2024. AFP - DIMITAR DILKOFF
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Après 15 jours d’interruption, la fête des Jeux continue à Paris.

Certes, pointe le Times à Londres, « la cérémonie d’ouverture paralympique hier soir semblait moins innovante que celle des Jeux il y a cinq semaines, mais c’était tout de même la première cérémonie paralympique organisée à l’extérieur d’un stade, et cela l’a rendu encore plus impressionnante. »

« Les XVIIe Jeux Paralympiques ont débuté sous un ciel bleu puis ont illuminé la nuit, s’exclame leGuardian, autre quotidien britannique, apportant au handisport la même énergie et la même joie qui ont jusqu’à présent caractérisé cet été historique. Au cours des onze prochains jours, de nouveaux héros apparaitront, de nouvelles histoires seront racontées et, peut-être, restera un héritage de changement positif pour les personnes en situation de handicap. »

En tout cas, « devant 35.000 spectateurs sur la place de la Concorde, la cérémonie, rythmée par des danses audacieuses et expressives et par un défilé de 128 nations concurrentes mais non moins en liesse, cette cérémonie a donné l’image d’un pays toujours “en fête“. »

Au-delà des différences…

Une fête réussie également pour Le Soir à Bruxelles : « environ 500.000 spectateurs le long de l’avenue des Champs-Elysées asphaltée pour l’occasion, 65.000 rassemblés sur ou aux alentours d’une place de la Concorde réaménagée, des millions de téléspectateurs et une douce température estivale qui contrastait étrangement avec celle qui avait prévalu lors de la cérémonie des Jeux “classiques“ : c’est sûr, s’exclame le quotidien belge, la soirée d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 restera elle aussi dans les mémoires au rayon des bons souvenirs. Ephémères et éternels à la fois, du genre à vous faire sentir importants, et peu importaient les différences de genre, d’âge, de couleur, de religion ou de… handicap (…) au moins le temps de cette soirée hors du temps, dans ce cadre somptueux du Paris qu’on aime (…). »

Alors au cours de cette cérémonie, « beaucoup de références à la culture française, remarque Le Tempsà Genève, mais comme lors des JO, la volonté de Thomas Jolly et du chorégraphe Alexander Ekman était de livrer également un message politique : celui de l’inclusivité, du changement de regard sur le handicap, sans trahir toutefois la réalité. Le paradoxe était ainsi au cœur du spectacle, relève encore le quotidien suisse : celui d’une société qui se veut inclusive mais qui reste emplie de préjugés envers les personnes en situation de handicap. C’est ainsi qu’Alexander Ekman a notamment raconté l’histoire de deux groupes évoluant de la Discorde à la Concorde et utilisant la créativité pour combler la distance qui les sépare. Au final, ils se sont retrouvés pour une sportographie. Unis, ils ont brandi des drapeaux blancs symbolisant ces nouveaux Jeux inclusifs dont l'histoire reste à écrire. Cette performance collective rejoint l’idéal d’une nouvelle compétition sportive qui réunirait tous les athlètes, sans distinction. »

L’envie d’oublier…

Pour Libération à Paris, cette parenthèse des Jeux paralympiques est bienvenue en cette période politique pour le moins troublée en France…

« Unité, fraternité, sororité, optimisme, confiance, joie… Ces mots nous ont accompagnés pendant toute la durée des Jeux olympiques et ils nous ont sacrément manqué depuis plus de deux semaines que nous avons sombré dans la crise politique, soupire Libé. Incertitudes, trahison, fébrilité, colère, chaos, peur… le contraste a été rude entre l’esprit de fête de la première moitié du mois d’août et l’esprit de défaite qui marque la seconde. Les Jeux paralympiques qui démarrent ce jeudi sont attendus avec une double impatience, pointe encore Libération. S’entremêlent l’envie de vibrer à nouveau collectivement devant le spectacle d’athlètes cherchant à dépasser leurs différences et à offrir le meilleur de ce que l’être humain peut sportivement donner, mais aussi l’envie d’oublier, l’espace d’une dizaine de jours, les divisions et les cris de colère qui risquent d’assombrir cette rentrée politique, sociale et scolaire. »

En tout cas hier soir, relève Le Figaro, « l’émotion était bien là. » Le Figaro qui se projette : « qu’en sera-t-il le 8 septembre prochain, pour la cérémonie de clôture ? Cette fois, le Stade de France sera transformé en dancefloor géant. La soirée a été confiée au producteur Romain Pissenem, numéro un mondial des grandes soirées électro qui a fait appel à Jean-Michel Jarre, Kungs, Offenbach et bien d’autres stars de la French touch. » Ça promet…

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