Soulèvement en Iran: le régime est-il affaibli ou plus ferme?
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Après trois mois de soulèvement en Iran, en réaction à la mort de Mahsa Amini après son arrestation par la police des mœurs, le pouvoir iranien applique les premières condamnations à mort. Le 7 puis le 12 décembre 2022, deux jeunes hommes ont été exécutés par pendaison. Malgré cela, la colère va perdurer affirment les manifestants. Le régime peut-il faiblir ou au contraire afficher une plus grande fermeté ? Nous en discutons avec Massoud Salari, journaliste au sein de la rédaction en langue persane de RFI.
Dans cet épisode de Témoins d'actu, Massoud Salari, commence par nous expliquer pourquoi il est difficile pour les manifestants de reconnaître quelles sont les personnes qui s'infiltrent dans les cortèges pour procéder à des arrestations. Nous revenons également sur cette information donnée par beaucoup de médias, début décembre, selon laquelle le régime iranien aurait supprimé la police des mœurs. Une information que les autorités n'ont ni confirmée, ni démentie. Lors de notre discussion, Massoud Salari, précise également le mot répression en Iran, qui n'a rien de comparable à une simple arrestation. Il parle d'enlèvement, de volonté de cacher les blessés, même dans les hôpitaux, et de prises d'otages de cadavres. Nous abordons également la difficulté d'informer sur la situation avec des sources fiables et de la frustration pour les journalistes de ne pas pouvoir se rendre en Iran.
►À écouter aussi : Manifestations en Iran: une simple révolte ou un vrai changement ?
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