Le séisme du 6 février 2023 qui a frappé le sud-est de la Turquie a ravivé la peur du tremblement de terre géant pour Istanbul. La capitale économique du pays est située à quelques kilomètres de la faille nord-anatolienne, l'une des plus dangereuses au monde. Un mois après le drame, Céline Pierre-Magnani, la correspondante de RFI en Turquie, raconte comment elle vit le retour à Istanbul et l'angoisse des habitants qui sont de plus en plus nombreux à quitter la ville.

Céline Pierre-Magnani fait partie des journalistes de RFI qui trois jours après le séisme du 6 février, racontaient dans Témoins d'actu, leur travail en pareilles circonstances. Dans ce nouvel épisode, elle explique le « sac de séisme » qu'il est conseillé d'avoir : « En Turquie, même les enfants des écoles primaires savent ce que c'est. On leur apprend à le constituer dès le plus jeune âge et à vérifier régulièrement que tous les vivres qui s'y trouvent ne sont pas périmés ». Céline raconte aussi le difficile retour dans la capitale économique : « Nous étions tous dans une bulle dramatique avec l'obsession permanente de ce qui, potentiellement pourrait arriver à Istanbul », si la faille sismique venait à s'activer. Notre correspondante raconte également les Stambouliotes, qui par peur, font le choix de quitter la ville pour aller s'installer dans des régions moins vulnérables. Il y a, dit-elle, à la fois la peur d'un tremblement de terre, mais aussi la conscience que le bâti pourrait ne pas résister : « En turc, il y a une expression qui dit que ce ne sont pas les séismes qui tuent, mais les bâtiments ».
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