Dans son nouveau roman, Mathieu Menegaux suit le procès d'une femme violée qui s'est vengée. Une histoire haletante qui nous plonge dans les coulisses d'un procès et d'une cour d'assises. Peut-on excuser un crime sous prétexte d'avoir été victime d'un autre ?
Avez-vous déjà rêvé de participer à un procès d’assises ? Pas en tant qu’accusé j’imagine, mais peut-être en tant que juré ? Grand bien vous fasse, car c’est une écrasante responsabilité que de déclarer coupable ou innocent un être humain, et de décider d’une partie au moins du reste de sa vie.
C’est au cœur du délibéré d’un jury que nous emmène la plume vive et acérée de Mathieu Menegaux. Il nous fait aussi entrer dans la tête de l’accusée. Une femme qui a reconnu des faits particulièrement horribles, voire barbares, mais qui se considère avant tout comme une victime. Elle veut que son procès serve à quelque chose.
Avoir été victime excuse-t-il le fait d’être devenue bourreau ? C’est une des questions à laquelle le romancier Mathieu Menegaux nous invite à nous poser dans son nouveau roman, qui tient en haleine de la première à la dernière ligne, et que l’on referme non sans avoir vu vaciller nombre de nos certitudes. « Femmes en colère » est publié aux éditions Grasset.
Reportage : Alice Campaignolle s'est intéressée à Daniela Carillas, cheffe opérateur bolivienne, qui a remporté le Goya, l'équivalent des Oscars espagnols, de la meilleure direction de photographie. Un vrai événement pour le secteur cinématographique dans le pays.
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