Catherine Marnas et le théâtre, manifeste contre le poison fasciste
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Catherine Marnas met en scène « A bright room called day », de Tony Kushner au Théâtre du Rond-Point à Paris. Une pièce qui fait dialoguer trois époques et qui met en garde contre les pièges récurrents de l'Histoire.
C’est une pièce qui parle de la grande histoire, mais qui résonne de façon on ne peut plus contemporaine. Elle oscille d’ailleurs entre trois temporalités : notre année 2021, le New-York des années 80 dans l’Amérique de Ronald Reagan et le Berlin du début des années 30, celles de la montée lente et inexorable du poison fasciste dans l’Allemagne de la République de Weimar, qui débouchera sur l’élection d’Adolf Hitler.
Faire dialoguer ces trois époques, c’est aussi ce que permet le théâtre. Sa grande force, c’est de nous interroger, de poser des questions, de mettre le fer dans la plaie, et de sonner l’alarme, de nous mettre en garde, pour que l’histoire ne se répète pas. C’est ce que l’on se dit en sortant de la salle Renaud-Barrault du Théâtre du Rond-Point à Paris, au sortir de cette pièce qui mêle époques et comédiens dans une ambiance cabaret, et dans laquelle s’invite le Diable en personne.
À la mise en scène, Catherine Marnas, qui dirige le Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine. « A bright room called day », de Tony Kushner est à l’affiche jusqu’au 5 décembre 2021.
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