Patrice Killofer et Dominique Lestel, en chair et en fer
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Dans sa nouvelle bande dessinée, Patrice Killofer raconte dans une série de cases muettes, l’amitié entre un homme et une machine. Une réflexion poétique sur le rapport de l’homme à la machine, née d’une précédente collaboration avec le philosophe Dominique Lestel.

Patrice Killofer est l’une des figures de proue de la bande dessinée alternative. Il est l’un des fondateurs de la maison d’édition l’Association au début des années 90, avec des comparses comme Jean-Christophe Menu ou Lewis Trondheim. Il en a longtemps dirigé la revue, mon Lapin Quotidien.
Depuis sa création, il est aussi membre de l’Oubapo, l’ouvroir de bande dessinée potentielle, autrement dit la version en bande dessinée de l’Oulipo.
Autant dire qu’il avait largement de quoi surprendre. Avec son nouvel album, il ne s’en est pas privé. Une série de cases muettes, avec la force du noir et blanc qui racontent une double rencontre : celle de l’homme et du robot, et celle du dessinateur et du philosophe.
270 vignettes qui forment cet album de bande dessinée, inspirées d’un essai philosophique publié aux éditions Fayard, et intitulé « Machines insurrectionnelles, une théorie post-biologique du vivant » écrit par Dominique Lestel.
« En chair et en fer », de Killofer est parue aux éditions Casterman.
Amélie Beaucour s’intéresse aux relations entre humains et robots dans la littérature, la bande dessinée et le cinéma.
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