Mamani Keita et Aïda Nosrat, l’exil au fil des voix

Le collectif «De Kaboul à Bamako» sort un album conçu comme une rencontre culturelle, un métissage musical et comme une aventure humaine autour de la question des réfugiés et de l’exil. Avant de monter sur la scène du Festival « Au fil des voix » la chanteuse malienne Mamani Keita et la chanteuse et violoniste iranienne Aïda Nosrat présentent ce projet international.

Mamani Keita et Aïda Nosrat présentent l’album «Sowali Diabi de Kaboul à Bamako». © Accords Croisés/Pias

L’une est Malienne, a été bercée aux chants bambara avant d’intégrer l'Orchestre du District de Bamako puis le Badema National. Elle est ensuite devenue choriste de Salif Keïta, avant de collaborer avec d’autres grands noms de la musique, et de sortir ses albums sous son nom.

L’autre est née à Téhéran, elle a étudié la musicologie, elle a aussi appris le chant, le violon et la composition au Conservatoire de Téhéran, dont elle a fait partie de l’orchestre symphonique. Elle s’est ensuite installée en France avec son époux également musicien Babak Mobasher, avec lequel elle a formé le groupe Manushan.  

Mamani Keita et Aïda Nosrat se produiront demain soir (18 février 2022) au festival « Au fil des Voix ». Elles présentent aujourd’hui un album qui réunit des artistes de langues, de traditions et de cultures musicales différentes, mais unies par l’harmonie de la musique.

« Sowal Diabi, de Kaboul à Bamako » est sorti sous le label Accords Croisés/Pias.

Reportage : Direction la Tunisie, dans les coulisses d’un feuilleton qui a connu un grand succès l’an dernier (2021). Diffusé pendant la période du Ramadan, « Harga » est une immersion dans la vie de Tunisiens de différents milieux sociaux, mais qui ont tous pour point commun de s’être embarqués dans la traversée illégale de la Méditerranée. Amira Souilem s’est rendue sur le tournage de la saison 2.