François Boucq et Nicolas Juncker, l'humour au garde à vous
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Le scénariste Nicolas Juncker et le dessinateur François Boucq unissent leurs talents et racontent en bande dessinée les évènements qui se sont passés autour du putsch d'Alger du 13 mai 1958. Une comédie politico-militaire vaudevillesque, à l'humour percutant, sur un épisode majeur de l'histoire de la IVème République.

Nous sommes en 1958. La France est embourbée dans la guerre d’Algérie. À Paris, les gouvernements impuissants se succèdent au gré des soubresauts parlementaires. Après la bataille d’Alger, la ville est en ébullition, et les généraux apparaissent dépassés. Comment sortir de l’impasse ?
Peut-être par un putsch qui permettrait de rappeler au pouvoir l’homme de Colombey, ce général de Gaulle qui se tient soigneusement à l’écart des politicailleries de la Quatrième République. Et c’est ce qui se passe.
Le 13 mai, un Comité de Salut public se met en place à Alger, et les insurgés prennent le Gouvernement Général, avec l’appui de plusieurs généraux. Le 14 mai, le général Massu lance un appel à de Gaulle. Le 15, celui-ci se dit « prêt à assumer les pouvoirs de la République ». Le 28, le gouvernement démissionne ; et le 29 mai, le président Coty fait appel au « plus illustre des Français » qui fera voter par le Parlement la fin de la Quatrième République, et portera la Ve sur les fonts baptismaux.
De cet épisode-clé de l’histoire politique française, François Boucq et Nicolas Juncker ont fait une bande dessinée forte en gueules, hilarante et farcesque, une comédie satirique vaudevillesque avec des portes qui claquent et des répliques qui fusent.
« Un général, des généraux » est une bande dessinée, publiée aux éditions Le Lombard.
Reportage : Laure Broulard s'est rendue à la première édition des Rencontres Internationales du Livre de Kigali au Rwanda. Elle s'est intéressée à l'avenir de la littérature jeunesse en Afrique.
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