Sur le pont des arts

Germaine Acogny, le sacre de la danse africaine

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Germaine Acogny a porté la danse contemporaine africaine à son sommet. Accompagnée de danseurs formés dans sa célèbre école des Sables et de la danseuse Malou Airaudo, elle présente à La Villette à Paris jusqu'au 30 septembre 2022 un spectacle imaginé en deux parties : « Common Ground(s) » suivi du « Sacre du Printemps », d'après l'œuvre d'Igor Stravinski. 

Germaine Acogny présente à La Villette « Le Sacre du Printemps » d'I. Stravinski, avec des danseuses et des danseuses formées à l’Ecole des Sables.
Germaine Acogny présente à La Villette « Le Sacre du Printemps » d'I. Stravinski, avec des danseuses et des danseuses formées à l’Ecole des Sables. © Maarten Vanden Abeele
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Germaine Acogny a reçu l’an dernier (2021) un Lion d’Or de la Danse à la Biennale de Venise. On la présente souvent comme la « mère de la danse contemporaine africaine ». Née à Porto-Novo au Bénin, danseuse et chorégraphe franco-sénégalaise, nourrie aussi bien par la tradition vaudoue et yoruba que par ses études en France et aux États-Unis ou de sa rencontre marquante avec Maurice Béjart.

Germaine Acogny est aussi la fondatrice avec son mari Helmut Vogt de l’École des Sables, ce Centre international de danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique installé près du village de pêcheurs de Toubab Dialaw, au sud de Dakar.

Elle est à Paris pour un spectacle en deux parties : « Common Ground(s) », un duo qu’elle partage avec Malou Airaudo, suivi du « Sacre du Printemps » de Pina Bausch, avec des danseuses et des danseurs formés à l’Ecole des Sables. Un spectacle à découvrir jusqu’au 30 septembre 2022 au Théâtre de la Ville Hors les Murs, en l’occurrence à l’Espace Chapiteaux dans le Parc de la Villette.

Reportage : direction Marseille avec notre correspondant Yoram Melloul pour un autre spectacle de danse : « Darkmatter » de la danseuse et chorégraphe néerlandaise Cherish Menzo. La création a été présentée, ce week-end, à l’occasion du Festival international des arts et des écritures contemporaines Actoral. Inspiré par l’esthétique afrofuturiste, c’est le reflet des interrogations de l’artiste sur la place et le regard portés sur le corps noir dans un duo de danse interprété avec Camilo Mejía. Mais ce n’est pas tout : elle a prolongé son questionnement en invitant des afro-descendants et des afro-descendantes à participer à un atelier de deux jours. Objectif : leur faire enregistrer une chanson à chaque étape de sa tournée avant de l’incorporer à son spectacle. 

► À lire aussi : Avignon: la Sud-Africaine Dada Masilo danse «Le Sacrifice» tout en beauté.

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