Avec Bérengère Cournut, l'écriture fait rendre l'âme à la mort
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La romancière Bérengère Cournut publie « Zizi Cabane », un roman tout en délicatesse, un conte onirique et polyphonique, qui aborde avec un regard d'enfant la question du deuil et de la résilience.

C’est un livre tellement pluriel qu’il en devient singulier. Un livre polyphonique, qui fait entendre les voix, les rêves et les émotions d’une fratrie après la disparition de la mère, mais qui brasse aussi les sentiments du père, de la tante, ou d’un « pépé tout neuf ». Un livre hybride, qui mélange les genres, le roman et le conte, la fable et la parabole, passant de la prose aux vers, avec des passages épistolaires.
C’est de ce double métissage que surgit, des tréfonds de la terre et du bruissement du vent, une petite musique singulière, chamanique et poétique, qui raconte avec délicatesse et sans le moindre pathos le deuil et la résilience à hauteur d’enfant, celui que nous étions et que nous sommes toujours un peu.
« Zizi Cabane », le nouveau roman de Bérengère Cournut est paru aux éditions Le Tripode.
Reportage : direction le Sénégal, plus précisément par la nouvelle école de Street Art « RBS Akademya », qui se trouve à Guédia-Waye, dans la banlieue de Dakar. Graffiti, peinture, portrait, crayonnage... Entre théorie et pratique, les élèves sont formés sur une durée de six mois par les membres du collectif de graffeurs sénégalais, le RBS Crew. Théa Ollivier s'y est rendue pour VMDN.
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