Sur le pont des arts

Stéphan Gladieu et Wilfried N'Sondé, les portraits de l'homo détritus

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Le photographe Stéphan Gladieu offre une série de portraits à la rencontre du collectif d'artistes baptisé « Ndaku Ya, la vie est belle ». Des artistes qui utilisent des déchets des bidonvilles pour revisiter des habits traditionnels et dénoncer la pollution industrielle de masse. Les textes de l’ouvrage sont signés par l'écrivain congolais Wilfried N'Sondé.

Le photographe Stéphan Gladieu et l'écrivain Wilfried N'Sondé publient leur livre "Homo détritus" aux éditions Actes Sud.
Le photographe Stéphan Gladieu et l'écrivain Wilfried N'Sondé publient leur livre "Homo détritus" aux éditions Actes Sud. © Stéphan Gladieu
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La République Démocratique du Congo est l’un des pays du monde dont le sous-sol est le plus riche. C’est aussi l’un de ceux qui payent le plus lourd tribut à la mondialisation, notamment à travers ces vastes décharges industrielles.

Des montagnes d’ordures qui submergent les bidonvilles de Kinshasa, un collectif d’artistes baptisé « Ndaku Ya, la vie est belle » a fait surgir d’étranges personnages dont les costumes à base de déchets en tous genres dénoncent avec force l’empreinte du désastre écologique, tout en rendant hommage à la force de la tradition ancestrale du masque. « Homme Mousse », « Homme poupée », « Homme cheveux », hommes rasoir, CD, Pneu, Gobelet, Mégot, Paquets de cigarettes, Brosses à dents, Miroirs ou Capsules…

C’est un bien étrange défilé de mode que le photographe Stéphan Gladieu met en scène dans la réalité d’un quotidien anobli par l’image, et par les textes percutants du romancier congolais William N'Sondé.

Le livre s’intitule « Homo détritus », il est publié aux éditions Actes Sud.

Au menu de ce Café Gourmand

  • Marjorie Bertin a rencontré la chanteuse algérienne Souad Massi à l’occasion de la sortie de son 10ème album « Sequana ».
  • Delphine Bousquet s’est intéressée au film hollywoodien « The Woman King » inspiré des Agoojie, les Amazones, cette armée singulière composée uniquement de femmes chargées de défendre le royaume du Dahomey. Le film est diffusé au cinéma Canal Olympia Wologuédé, le seul de Cotonou. 

  • Sophie Torlotin présente la nouvelle bande dessinée de l’auteur turc Ersin Karabulut « Journal inquiet d’Istanbul » publié aux éditions Dargaud.

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