Nebbiu n'est pas un rappeur comme les autres. Le troubadour strasbourgeois revient avec Aqva qui signifie « À Qui Veut Apprécier » ou « Eau » en latin. Un nouvel album imaginé comme un voyage intérieur sensoriel autour de thématiques qui l'animent.

Des styles de rap, il y en a presque autant que de rappeurs. Mais de rappeur troubadour – à part K’Naan qui a sorti un album à ce titre – c’est quand même assez rare. Pourtant, on a tendance à l’oublier, les troubadours – adeptes des vers enflammés, des expressions populaires et des joutes verbales - étaient un peu les rappeurs du Moyen-Âge.
N’oublions pas d’ailleurs qu’à la base, le mot « rap » est l’acronyme de « rythm and poetry », de rythme et poésie. Le flow, Nebbiu l’a sans aucun doute, et l’évanescence parfois un peu éthérée de ses instrus donnent à son album une fluidité apaisante et régénératrice.
Nebbiu est l'invité de VMDN. Il présente son album « Aqva ».
Au menu de ce Café Gourmand :
- Laura Dulieu s’est intéressée à Méhari, le nouvel album de Mohamed Lamoury, connu notamment pour ses adaptations de tubes planétaires en arabe (Billie Jean, Hotel California, Master Blaster...)
- Clara Gabillet a rencontré la grande plasticienne portugaise Joanna Vasconcelos, à l’occasion de son installation monumentale « Arbre de vie » à la Sainte Chapelle de Vincennes. Une œuvre installée jusqu’au 3 septembre
- Emma Garboud-Lorenzoni a lu la bande dessinée « Judee Sill » des Espagnols Juan Díaz Canales (Blacksad, Corto Maltese) et Jesus Alonso Iglesias. Un album qui restitue avec délicatesse le destin d'une étoile filante de la folk, musicienne talentueuse et écorchée.
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