Florence Cestac et Albert Algoud, le rire à bonne école
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L'humoriste Albert Algoud, qui fut l'une des grandes plumes de la grande époque Canal +, raconte en bande dessinée avec humour, nostalgie et tout le talent de la dessinatrice Florence Cestac, ses années folles de jeune prof fraîchement diplômé et anti-conformiste au début des années 80 dans une petite ville de Haute-Savoie.

Florence Cestac est une immense autrice de bande dessinée, co-fondatrice des éditions Futuropolis. Grand Prix de la Ville d’Angoulême, ses dessins de gros nez, le trait rond et humoristique ont enchanté bien des lecteurs, petits et grands. Albert Algoud lui aussi sait faire rire, mais il le fait à travers ses livres, ses émissions de radio, ses sketches écrits pour le Canal Plus de la grande époque, ses articles dans le Canard Enchaîné, Fluide Glacial, ou les publications du groupe Jalons.
Mais avant de devenir cet humoriste que les Français connaissent, Albert Algoud était professeur. Plus exactement, prof de français. Un professeur pas tout à fait comme les autres. Passionné par son métier et l’envie de transmettre le goût des livres, mais avec des méthodes pédagogiques pas toujours très orthodoxes.
Alors aujourd’hui, grâce aux dessins hauts en couleurs dans tous les sens du terme de Florence Cestac, il publie un album au titre surprenant : « Le prof qui a sauvé sa vie », publié aux éditions Dargaud.
Florence Cestac et Albert Algoud sont les invités de VMDN.
Reportage : En Tunisie, le tournage d’un biopic sur Frantz Fanon met à l’honneur cet écrivain et psychiatre. Il a été l’un des fondateurs du mouvement tiers-mondiste et une figure de la lutte anti-coloniale, notamment pendant la guerre d’Algérie. L’homme a également passé cinq ans de sa vie en Tunisie où il a réformé certains services de psychiatrie et a écrit sa dernière œuvre, « Les Damnés de la terre », un essai Le colonialisme et l’aliénation du colonisé. Il meurt aux États-Unis à l’âge de 36 ans des suites d’une leucémie, laissant en héritage tout un courant de pensée sur l’aliénation. Notre reporter Lilia Blaise a suivi le tournage.
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