Sur le pont des arts

«Mon Petit» de Nadège Erika, des mots sur les maux

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« J’écris pour emballer mes tourments dans un corps de papier et mettre des mots sur une histoire qui en a manqué ». Nadège Erika publie avec « Mon Petit », un premier roman captivant, sans pathos qui évoque la jeunesse de Naëlle dans le quartier de Belleville à Paris, au milieu des années 90.

Nadège Erika publie «Mon Petit», aux éditions Livres Agités.
Nadège Erika publie «Mon Petit», aux éditions Livres Agités. © Nassima Boutadjine
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C’est un premier roman qui prend aux tripes. Une prose rythmée et bouleversante, un roman d’apprentissage aussi qui raconte la jeunesse d’une narratrice entre petites galères et grands drames. Une petite fille métisse, qui ne connaît pas son père, puis une jeune fille qui expérimente une garde alternée avant l’heure entre sa mère et sa grand-mère, « deux ventricules d’un même cœur » pour reprendre son expression, et qui fait l’apprentissage de l’amour, de la vie de couple, de la maternité, de la perte et du deuil.

Une tranche de vie racontée avec alacrité et sensibilité, sans pathos mais avec un vrai sens du rythme, de la métaphore et de la formule par une nouvelle autrice dont la vraie vie et l’engagement social sur le terrain disent aussi beaucoup de celle qu’elle était, et sans doute de ce qu’elle est devenue.

« Mon Petit », le premier roman de Nadège Erika est paru aux éditions Livres Agités.

Reportage : Depuis le mois de juillet 2023, à Avignon, la Collection Lambert, le centre d’art contemporain de la ville propose de découvrir le plasticien camerounais Pascale Martine Tayou, à travers 23 de ses oeuvres. Une grande exposition à laquelle s’est rendue Marjorie Bertin.

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