Sur le pont des arts

Avec Matthias Arégui, la peinture a du chien

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« Le Nécromanchien », de Matthias Arégui nous parle des affres de la création artistique avec humour et dans un éclectisme graphique époustouflant.

Matthias Arégui.
Matthias Arégui. © Renaud Monfourny
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C’est un album qui vous en fait voir de toutes les couleurs. Il faut dire que c’est l’histoire de deux peintres. L’un, Hans Dubonheur, affiche sa réussite et est arrogant à souhait. L’autre, John Morose, est un artiste raté, presque fini avant même d’avoir réellement commencé. Ils sont voisins et ont fréquenté la même école d’art. Le second s’est laissé complètement dominé par le premier qui n’en finit plus de le dévaloriser. « Ce qu’il te faut, John, ce n’est pas un pinceau, mais un miracle », se moque le peintre à succès.

Un jour, le miracle arrive. Le miracle, c’est un petit chien, un bouvier bernois qui nous regarde avec aménité sur la couverture de cet album.

Reportage : Étienne Bouche s'est rendu au Musée d'art moderne de Paris pour une exposition consacrée à Nicolas de Staël, figure incontournable de la scène artistique française d’après-guerre.

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